en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Le IVe siècle av. J.-C. est le début pour Rome d'un grand processus d'expansion. Pour justifier cette nouvelle philosophie de conquête, l'artistocratie sénatoriale a forgé une idéologie impérialiste présentant cette volonté d'universalisme comme conforme à la volonté divine, faisant ainsi naître l'image de la Rome plus tard célébrée par le poète Virgile. ©Electre 2024
La période entre 338 et 290 av. J.-C. marque le début de l'entreprise de conquête systématique, qui permit à Rome de devenir maîtresse de ce qui était considéré comme la « terre habitée », avec les premières étapes qu'en furent la soumission du Latium et l'achèvement des guerres, longues et difficiles, contre les Samnites. Rome était enfin sortie du conflit des ordres qui avait vu s'affronter les patriciens et les plébéiens : elle avait désormais à sa tête une aristocratie regroupant des représentants des deux parties de la cité, la nobilitas, qui lança la ville dans une politique d'expansion, rendue possible par la disparition des tensions du passé. Mais, comme tout impérialisme, l'impérialisme romain devait se fonder sur une idéologie : l'auteur montre que cela se fit par la construction d'une mémoire historique attribuant à la cité, depuis sa fondation par Romulus, une mission de domination universelle, voulue et garantie par les dieux. Cette émergence d'une idéologie d'État se traduisit par la construction de nouveaux temples, celui d'une nouvelle venue dans le panthéon romain, la déesse de la Victoire Victoria et celui de Quirinus, c'est-à-dire le fondateur de Rome divinisé. L'auteur étudie minutieusement les faits, en analysant en détail les textes des auteurs anciens mais aussi ayant recours aux données les plus récentes de l'archéologie, que la riche iconographie fournie dans l'ouvrage permet d'appréhender.
Il n'est pas indifférent que l'auteur, Karlis Konrads Vé, soit né à Riga, en Lettonie, donc dans un pays que son histoire rend particulièrement sensible à la question de l'impérialisme. Parfaitement francophone, il nous livre ici des réflexions qu'il avait commencé à développer dans le cadre d'un doctorat soutenu en Sorbonne en 2014.
Paru le : 03/12/2021
Thématique : Rome Antique
Auteur(s) : Auteur : Karlis Konrads Vé
Éditeur(s) :
Belles lettres
Collection(s) : Etudes anciennes
Contributeur(s) : Préfacier : Alexandre Grandazzi
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-251-45260-9
EAN13 : 9782251452609
Reliure : Broché
Pages : 362
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 556 g