Un coup de coeur de Libraires BD - Manga
Mongolie, 1919. Calvin Tanner cherche des preuves pour appuyer sa théorie selon laquelle des êtres venus des étoiles auraient foulé le sol de notre planète bien avant la naissance de l’humanité.
Etats-Unis, 1921. Le professeur Seth Armitage tente de reprendre contact avec son ami Calvin Tanner. Ayant reçu des instructions de sa part dans une lettre pour le moins énigmatique, il part en direction de l’Asie avec la ferme intention de ramener son comparse au pays. Une fois sur place, dans les montagnes mongoles, Armitage se sent suivi et observé par des créatures humanoïdes plus fortes, plus rapides et plus agiles nommées Tcho-Tcho. Son ami retrouvé au pied d’un temple impossible à dater, localisé dans un ancien cratère au cœur de la montagne, la folie s'empare des deux hommes et Tanner se donne la mort. Perdu et seul face à des forces occultes de plus en plus menaçantes, Seth se réveille trois jours après sans aucuns souvenirs de son périple et avec en prime un étrange tatouage couvrant la quasi-totalité de son dos. Prenant la forme d’un calendrier pour le moins particulier avec en son centre une figure de poulpe monstrueux, Armitage apprend très vite qu’il s’agit du ciel des grands anciens prophétisant le retour de ces derniers sur Terre.
Déterminé à démêler ce mystère, il s’entoure de Skylark Duquesne et d’un certain Howard Phillips Lovecraft pour contrer le retour de ces dieux aussi vieux que les étoiles.
Puisant ses inspirations dans les différentes nouvelles et romans de Lovecraft, Arkham Mysteries ne s’arrête pas là et se permet de faire quelques clin d'œil bienvenus aux différentes œuvres de la pop-cultures ayant pu se servir des écrits de l’écrivain de Providence. Nous pouvons tout d’abord penser aux jeux vidéos The Sinking City, Call of Cthulhu et Call of Cthulhu : dark corners of the earth (trois excellents jeux qui n’auront pas eu la notoriété qu’ils méritent) mais également aux films à l’héritage pulp comme la série des Indiana Jones.
Toutefois la bande dessinée pêche par un graphisme peut être trop simpliste qui possède tout de même une certaine force atmosphérique pour illustrer la peur, l’horreur physique et psychologique dont sont victimes les personnages.
Une bonne surprise pour les aficionados de Lovecraft et de son œuvre, mais également pour les impatients tournant en rond en attendant la prochaine adaptation de Gou Tanabé !