Réflexions d'A.L. Quenaidit, figure de l'ésotérisme de la Belle Epoque, sur l'interprétation du symbole de la Rose-Croix, publiées sous pseudonyme entre 1900 et 1909 dans la revue L'Initiation. Elles sont suivies d'une étude sur les énigmes des marques d'imprimeurs publiée en 1908 et de considérations sur trois ex-libris dont un de Papus. ©Electre 2025

Adolphe-Louis Quenaidit, bien qu'il fût un artisan zélé du mouvement occultiste de la Belle Époque ne fut point honoré d'une biographie. Nous présentons ici un portrait de sa vie profane et ésotérique. Le Commandant Quenaidit (1858-1931), dit Tidianeuq, utilisa cet anagramme en forme de pseudonyme pour nombre d'articles qu'il fit paraître dans la revue l'Initiation, durant la période qui courut de janvier 1900 à janvier 1909. Il fut considéré par ses pairs comme un grand spécialiste des sciences occultes car il proposa de nombreux écrits dont l'exégèse ésotérique affleure sans conteste, à commencer par sa remarquable étude sur les Énigmes des marques d'imprimeurs, que nous reproduisons dans ce présent ouvrage, ainsi que l'interprétation qu'il a cosignée avec Marc Haven (Dr Emmanuel Lallande), une brillante étude sous le titre évocateur Deux ex-libris maçonnique et cabalistique. En octobre 1908, la revue l'Initiation publia une autre étude qui ne passa pas inaperçue, l'ex-libris de Papus, consacré au chef de file du mouvement occultiste, Grand Maître de l'Ordre Martiniste. Nous publions ce texte, également, dans le présent volume.

Alphonse-Louis Quenaidit fit paraître en quatre parties - dans l'Initiation de juillet, août, septembre et octobre 1906 - un essai d'interprétation de la R+C (Rose-Croix) qui n'a jamais fait l'objet d'une édition sous forme de livre ou recueil ; nous publions ici le fruit de ses réflexions fécondes et, à bien des égards, fort érudites. L'auteur en précise la trame en ces mots : « Notre travail, que nous condenserons le plus possible, car le sujet prête à de fort longs développements, comportera des aperçus sur le langage des signes, le signe crucifère, la rose, son origine gauloise, la réunion de ces deux symboles dans la Rose- Croix, l'étude de quelques bijoux R+C . »

Nous reproduisons ces textes en fac-similé (ou plutôt en reprint), y compris les illustrations, seul le format en a été légèrement modifié.