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Refuser la nourriture carnée : végétarisme et pratiques civiques en Grèce ancienne

Auteur : Alexandra Kovacs

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Résumé

Monographie consacrée au végétarisme durant l'Antiquité grecque. Alors qu'une tradition veut que Pythagore, Socrate ou encore Platon aient été végétariens, l'auteure examine les arguments en faveur d'une alimentation non sanglante dans la littérature grecque antique et montre les échos qu'ils peuvent trouver dans les débats sur le sujet au début du XXIe siècle. ©Electre 2024

Refuser la nourriture carnée

Végétarisme et pratiques civiques en Grèce ancienne

Les historiens de l'Antiquité considèrent que le sacrifice sanglant suivi de la consommation des viandes lors du banquet est un acte fondamental et fédérateur de la vie civique grecque. Dans ce contexte, quelle peut-être la place de celui qui refuse la consommation de la nourriture camée ? Est-il nécessairement en marge de la cité comme l'affirme l'historiographie ? Sans renier les apports précieux de cette approche, cet ouvrage la nuance en étudiant les sources littéraires antiques allant du VIe s. a.C. au Ve s. p.C. De la croyance en la métempsychose au débat sur la piété, en passant par l'ascèse et la question de la définition de l'animal, le végétarisme se structure autour d'arguments variés qui trouvent parfois une résonance dans la pratique contemporaine. Pour autant, ce livre ne vise pas à faire une histoire du végétarisme, mais bien à cerner la place des citoyens refusant la nourriture camée, en même temps qu'il revient sur le contexte de consommation des viandes et des poissons. Dans une approche pluridisciplinaire, cette étude historique s'appuie d'une part sur l'archéologie qui atteste d'une consommation des produits camés en dehors du contexte sacrificiel, d'autre part sur la sociologie de l'alimentation, laquelle définit le mangeur comme un individu pluriel qui actualise ses comportements selon les contextes sociaux. Ainsi, s'abstenir de viande est-ce réellement s'exclure de la vie civique ?


Historians specializing in Antiquity consider that animal sacrifice followed by feasting on meat was a fundamental and federating act of Greek civic life. In this context, where did anyone refusing to eat flesh stand ? Were they necessarily relegated to the margins of the polis, as historiography asserts ? Without denying the valuable contributions made by this approach, this book nuances it by studying ancient literary sources from the 6th century B.C. to the 5th century A.D. From the belief in metempsychosis to the debate about piety, asceticism or the definition of an animal, vegetarianism is structured around various arguments some of which are reflected in contemporary practice. However, the aim of this book is not to write a history of vegetarianism but rather to define the place of the citizens who refused to eat flesh, while at the same time reviewing the context of meat and fish consumption. In a multidisciplinary approach, this historical study is based both on archaeology, which attests to the consumption of meat products outside of the sacrificial context, and on the sociology of food, which defines the eater as a plural individual who adjusts his or her behavior to the social context So, might abstaining from meat really be tantamount to excluding oneself from civic life ?

Fiche Technique

Paru le : 13/09/2022

Thématique : Grèce Antique

Auteur(s) : Auteur : Alexandra Kovacs

Éditeur(s) : Ausonius

Collection(s) : Scripta antiqua

Série(s) : Non précisé.

ISBN : 978-2-35613-521-6

EAN13 : 9782356135216

Reliure : Broché

Pages : 282

Hauteur: 24.0 cm / Largeur 17.0 cm


Épaisseur: 2.0 cm

Poids: 550 g