Quatrième de couverture
Ce livre est né d'une passion pour les images sculptées et, en particulier, celles de la période romane qui semble faire preuve d'une imagination sans limite.
Les portails des églises romanes ont subi les outrages du temps : destructions, amputations, dégradations, transformations...
Il était donc important de recenser et faire connaître ceux qui nous sont parvenus en Auvergne, tant du Puy-de-Dôme, du Cantal et de la Haute-Loire que de l'Ailier voisine.
Ont été répertoriés de manière non exhaustive soixante-huit édifices possédant un portail avec un décor figuré. Force est de constater que l'entrée principale, à l'ouest, n'est pas toujours la plus investie par les sculptures ; la porte latérale, donnant sur le cimetière, est souvent privilégiée.
L'iconographie aussi pose question : sont installés, à la vue de tous, comme introduction à l'édifice religieux, le zodiaque, des étoiles, des animaux, des personnages et des scènes qui semblent parfois très laïques, alors que le Christ en gloire au-dessus de la porte, scène bien connue et bien étudiée, reste très minoritaire. C'est la lecture des textes contemporains qui nous aide à comprendre les raisons de cette fantaisie apparente. Ainsi, en l'absence de datation précise, un classement tenant compte de la structure a pu être établi, qui souvent reflète une évolution dans le temps. Une lecture nouvelle de ces messages de pierre en même temps qu'un plaisir pour l'esprit et les yeux.
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