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Un coup de coeur de Pierre
Un livre rêveur et savant, d'un charme fou.
Pierre Vesperini, nous a habitué à de beaux livres savants et novateurs qui dans la lignée de Florence Dupont, nous amènent à reconsidérer notre perception des lettres anciennes. Ainsi d'un Marc-Aurèle, d'un Lucrèce et de l'idée de philosophie antique en général.
Dans un style différent, avec la légèreté d'une écriture dans les marges des travaux universitaires, il propose avec Poètes et lettrés oubliés de la Rome ancienne un livre double.
D'un coté un bref, brillant et fascinant essai sur la naissance de la bibliothèque d'Alexandrie et l'émergence des lettres latines, montrant le caractère inouï de ces deux créations dans un monde où réunir des livres d'un côté et inventer une littérature autre que grecque de l'autre n'ont rien d'évident.
Puis avec la force d'écriture et d'imagination (entendu comme mise en image) que seule une très profonde familiarité des Latins peut permettre, il propose une suite de portraits d'écrivains, de poètes dont il ne reste souvent que quelques lignes, quelques mots conservés par les grammairiens qui y ont trouvé une rare occurence alors que les contemporains les louaient pour la splendeur de leurs hymnes. C'est un livre très émouvant où la vanité de toute écriture se mêlent à la cruauté, souvent très drôle, des poètes entre eux.
C'est aussi, à la façon de Marcel Schwob dans les vies imaginaires, une rêverie exacte sur la force des livres.
Dans un style différent, avec la légèreté d'une écriture dans les marges des travaux universitaires, il propose avec Poètes et lettrés oubliés de la Rome ancienne un livre double.
D'un coté un bref, brillant et fascinant essai sur la naissance de la bibliothèque d'Alexandrie et l'émergence des lettres latines, montrant le caractère inouï de ces deux créations dans un monde où réunir des livres d'un côté et inventer une littérature autre que grecque de l'autre n'ont rien d'évident.
Puis avec la force d'écriture et d'imagination (entendu comme mise en image) que seule une très profonde familiarité des Latins peut permettre, il propose une suite de portraits d'écrivains, de poètes dont il ne reste souvent que quelques lignes, quelques mots conservés par les grammairiens qui y ont trouvé une rare occurence alors que les contemporains les louaient pour la splendeur de leurs hymnes. C'est un livre très émouvant où la vanité de toute écriture se mêlent à la cruauté, souvent très drôle, des poètes entre eux.
C'est aussi, à la façon de Marcel Schwob dans les vies imaginaires, une rêverie exacte sur la force des livres.