Un coup de coeur de Guillaume D.
Un succès à mettre au crédit… du français !
Avec un parti-pris évident et une mauvaise foi assumée, Bernard Cerquiglini renverse le rapport de force en montrant comment la domination de l’anglais témoigne en réalité de la vitalité du français.
Non seulement une grande partie du vocabulaire anglais est, de manière transparente, emprunté au français, mais même les anglicismes, qui abondent aujourd’hui dans notre langage courant sont, dans une large mesure, issus de l’ancien français et ne font donc que revenir, après avoir voyagé à travers les siècles et les continents, dans leur patrie d’origine.
Mieux encore, c’est à l’Angleterre que nous devons la majorité de notre littérature du XIIe siècle ainsi que nos premiers traités de grammaire, ce qui, selon la thèse (im)pertinente de notre éminent linguiste, fait de la Grande Bretagne le premier territoire de la Francophonie.
Véritable « musée lexical du français », l’étude de l’anglais nous renseigne sur nos propres origines et nous ouvre une nouvelle fenêtre sur la richesse de notre langue.
Une plongée hors du commun et pour le moins facétieuse à la découverte de ce « français insulaire » qui s’est propagé dans le monde entier.