Quatrième de couverture
Pour les pères en mer
et contre une bioéthique sans âme et sans corps
Un maëlstrom législatif a saisi la France de ces dernières décennies en matière bioéthique et sociétale. Ce tourbillon emporte avec lui exigence morale et liberté au nom d'un progrès jamais remis en question, de la crainte de perdre son rang dans la recherche biologique, et du respect de principes d'égalité abstraits, dénués de tout lien avec l'expérience humaine. Aucune place pour la gratuité et la spontanéité des gestes les plus intimes dans cette utopie d'une humanité toujours plus « augmentée ».
Mais inspiré par diverses oeuvres artistiques comme le récit d'un accouchement par Maï Le Du, sage-femme passionnée par son métier, des paroles de chansons d'aujourd'hui et d'hier, ou encore un tableau de Stanislas Wyspianski, peintre observateur attentif et discret de l'enfance, cet essai entrouvre la porte vers un autre horizon qui cesse d'imposer le silence à nos âmes et à nos corps et donne la parole à notre sensibilité et à notre capacité d'émerveillement.
« Pour les pères en mer » est un essai d'une forme originale sur le rôle des pères face à des évolutions sociétales et scientifiques qui viennent de plus en plus le bousculer.
L'auteur dresse un état des lieux de la bioéthique et de sa mise en application dans la Loi qui ne manque pas d'inquiéter, tant pour les pères que pour les enfants à venir. Ceci posé, il élargit sa réflexion avec pour particularité de la nourrir de son propre vécu et de plusieurs sources artistiques, davantage que d'une documentation scientifique conceptuelle et sèche.
Le texte qui en ressort est à la fois agréable et éclairant. J'ai aimé.
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