Samuel Fitoussi insiste également sur l'importance de comprendre les égarements des élites intellectuelles, car elles exercent une influence disproportionnée sur la société. Il met en garde contre le danger de considérer certaines erreurs comme des vérités simplement parce qu'elles sont soutenues par l'élite. En prenant des exemples tels que Simone de Beauvoir et Arthur Koestler, il démontre comment l'idéologie peut fausser la perception de la réalité. Par ailleurs, il cite des intellectuels comme George Orwell et Raymond Aron, qui ont su résister au conformisme et maintenir une quête de vérité. Ainsi, l'auteur ne prône pas l'anti-intellectualisme mais encourage une réflexion critique sur les raisons pour lesquelles les intellectuels peuvent parfois se tromper.