Deuxième volet d'une trilogie théâtrale dans laquelle les agressions sexuelles et sexistes sur les femmes ainsi que les féminicides sont décortiqués. Dans cette pièce, la dramaturge s'intéresse aux origines de la fraternité entre les hommes qui contribue à normaliser le viol et les violences envers les femmes à travers le langage. ©Electre 2025

Quatrième de couverture

Tu te demandes sûrement : « Et la femme ? La femme endormie ? » Je ne sais pas, je ne sais pas si elle est vivante ou morte. Si elle a acheté un fusil, si elle veut se venger. Si elle a écrit une nouvelle, ou si elle a tenté de se suicider.

Mais ce n'est pas la question.

Je veux parler de l'amour. Du vrai amour. Il existe. De la confiance, de l'admiration sans borne, sans concession, sans fin, je veux parler de l'amour brutal, de l'amour, l'amour, l'amour, l'amour, l'amour, l'amour, l'amour, l'amour, l'amour, l'amour, ce sentiment profond entre toi et tes frères.

Écoute, petit bébé : un jour, tout ce théâtre sera à toi.

Dans ce deuxième chapitre de la Trilogie des chiennes, Carolina Bianchi se penche sur la complexité de certains « pactes de masculinité », notamment sur les origines de la fraternité entre les hommes. Interrogeant le langage théâtral tout comme l'influence des grands metteurs en scène, l'auteure tente de cerner la complexité entre désir et répulsion que ces codes provoquent lorsqu'ils s'inscrivent dans l'histoire de l'art.