Résumé
D'abord considéré comme une pathologie à la frontière de la névrose, de la psychose, de la perversion et de la psychopathie, l'état limite devient, à partir des années 1970, une entité nosographique à part entière qui se situe en dehors des limites. Caractérisé par une instabilité de l'élaboration psychique, un désordre narcissique et identitaire, etc., le sujet est en quête permanente d'identité. ©Electre 2025
Quatrième de couverture
États limites
Initialement considéré comme une pathologie se situant à la frontière de la névrose, de la psychose, de la perversion et de la psychopathie, l'état limite est progressivement devenu, à partir des années 1970, une entité nosographique à part entière qui ne se situe plus « en limite de » mais plutôt « en dehors » des limites. Passage d'un état frontière à un état « sans frontière », passage du borderline au no border.
Caractérisé par une instabilité de l'élaboration psychique, un désordre narcissique et identitaire, une distinction confuse entre soi et l'autre, une angoisse de séparation mais aussi d'intrusion, un vécu de vide, une tourmente relationnelle, des revirements existentiels, des débordements émotionnels et une impulsivité inductrice de comportements hétéro-ou auto-agressifs, le sujet limite est en quête permanente d'identité.
À partir d'une étude effectuée sur la base de 37 observations au sein de laquelle l'approche psychosomatique occupe une place centrale, l'auteur décrypte la clinique des états limites et s'attarde sur la conjonction de ses déterminants développementaux et sociétaux qui expliquent l'augmentation exponentielle de cette pathologie depuis un demi-siècle.
Carte fidélité
Mollat Radio
