Un coup de coeur de Charline
Si la monstruosité fascine, c'est qu'elle est un laboratoire intrime et politique, un "corps culturel" : avec elle, nous rebattons les cartes et interrogeons, frissonnant.es, les notions de sacré, de profane, les fantasmes et les interdits. Rebattre les cartes, voir la peur changer de camp, questionner le désir, la différence, et parfois s'autoriser à être soi... pleinement et monstrueusement soi-même.
Alors, quelle est la vraie nature de ce monstre mis au placard, planqué sous le lit, celui qui apparaît, difforme, visqueux, dans le miroir ? Un texte pour "tous.tes. les monstre.sses et leur appétit vorace", où comment collectivement nous rassurer avec l'horreur, une très peu convenable et très peu recommandable soupape de décompression.