Résumé
Une présentation de l'histoire des migrations des populations Lobi, Pwa, Jaa, Dagara Lobr, Wiilé, Birifor, Teésè et Gan, qui se sont déroulées au XVIIIe siècle à partir du Ghana, ainsi que des rituels échangés au sein des différents groupes. Ce patrimoine culturel inclut notamment les thila, des divinations définissant les normes de la vie sociale, et les bateba, des statuettes divinatoires. ©Electre 2025
Quatrième de couverture
Histoire, art, croyances traditionnelles chez les populations du sud-ouest du Burkina Faso
Des Thila aux Bateba
Les mouvements migratoires des populations dites Lobi, Pwa, Jâa, Dagara Lobr, Wiilé, Birifor, Teésè et Gan se sont déroulés vers le XVIIIe siècle à partir du Ghana. Cette histoire semble être marquée, recomposée selon des enjeux d'alliances, au gré des intérêts et des conflits qu'entretenaient ces différents groupes.
Au contact des uns et des autres, chaque groupe a emprunté quelque chose de l'autre.
Et au nombre des emprunts, on peut noter des Thila, ces divinations ayant pour fonction de définir les normes de la vie sociale tout en châtiant ceux qui s'en éloignent avec l'aide d'autres êtres surnaturels tels que les kontuorsi. En dehors des Thila, nous avons aussi des Bateba, statuettes divinatoires qui servent à mimer des gestes ou des attitudes qui rappellent certains gestes humains.
Tous ces rituels font partie du patrimoine culturel de ces communautés et sont utiles à l'homme, à la société, du moment où elles sont porteuses de valeurs morales et esthétiques.
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