Depuis l’assassinat de Sylvanus Olympio en 1963, l'auteur constate que le Togo reste plongé dans la tristesse, aggravée par des événements douloureux comme la mort de l'évêque Barrigah. Face à la Ve République, il appelle à l'union de l’opposition, sur le terrain comme dans la diaspora, autour d’une plateforme commune pour répondre aux aspirations du peuple. ©Electre 2025

Quatrième de couverture

Le coeur du peuple togolais

Depuis le 13 janvier 1963, jour de l'assassinat de Kwami Sylvanus Epiphanio Olympio, père de la nation et de l'indépendance togolaises, le coeur du brave peuple togolais est plongé dans une indescriptible tristesse. Cette tristesse est d'abord alimentée par la misère matérielle et immatérielle, et de temps en temps aggravée par certains décès comme, tout récemment, celui de l'évêque Nicodème Anani Bénissan Barrigah. En tout état de cause, il s'avère impossible de rencontrer un individu qui puisse vous exprimer un bonheur d'être togolais. Vous n'entendrez que des mots de tristesse, de misère, de désolation !

Avec l'invention d'une soi-disant V^ème République, cette soif de liberté du peuple togolais semble avoir atteint son sommet. Que faire donc ? D'après l'auteur, il revient toujours à l'opposition véritable de trouver, aussi bien sur le terrain que dans la diaspora, une unité de combat, débarrassée de tout égocentrisme, basée sur une plateforme minimale réaliste et efficace. C'est son devoir pour répondre aux attentes du peuple togolais.