Les contributions ici réunies interrogent les influences italiennes dans l'oeuvre de Balzac, et inversement les références balzaciennes dans le roman moderne italien (Gadda, Calvino). Propose aussi un document inédit : le récit d'un voyage en Italie, effectué en 1836, raconté par Balzac "sous sa dictée spirite" et transcrit par Caroline Marbouty en 1881. ©Electre 2024
Ce livre aurait pu s'intituler Aimer Balzac, aimer l'Italie, car nous reconnaissons en Balzac à la fois un témoin privilégié et un artisan, un symbole et une figure tutélaire de la longue histoire partagée de France et d'Italie qui a marqué nos langues, nos littératures, nos arts, nos coeurs, une histoire qui est aussi une histoire d'amour. En dédiant, en 1846, Les Parents pauvres à Michele Angelo Cajetani - un homme, écrit-il, qui lui a dévoilé «l'immense énigme de La Divine Comédie» - Balzac déclare que les noms de ses nobles dédicataires italiens représenteront dans son oeuvre «cette alliance intime et continue de l'Italie et de la France». Cette dédicace des Parents pauvres est comme une inscription votive au fronton de La Comédie humaine, un acte d'allégeance de Balzac à Dante: une dédicace de La Comédie humaine à La Divine Comédie témoignant d'une rencontre qui fait aussi l'objet de cet ouvrage.
Paru le : 31/12/2003
Thématique : Auteurs - Critique littéraire
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Paris-Musées
Ed. des Cendres
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Préfacier : Roland Chollet
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782879008189
Reliure : Broché
Pages : 203
Hauteur: 23.0 cm / Largeur 17.0 cm
Poids: 501 g
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