Etude consacrée au premier roman de L. Landero, oeuvre-clé de la littérature espagnole contemporaine. Héritier d'une veine littéraire comique ancienne fondée sur les jeux avec d'autres textes, ce roman démystifie le pouvoir de la parole. L'examen permet de dégager les obsessions du style de l'écrivain ainsi que les caractéristiques majeures de l'écriture romanesque espagnole de la post-modernité. ©Electre 2025

Le spectacle de la création et de la réception : Jeux tardifs de l'âge mûr de Luis Landero

Oeuvre-clé de la littérature espagnole contemporaine, le premier roman de l'Espagnol Luis Landero, Juegos de la edad tardía (Jeux tardifs de l'âge mûr), paru en 1989, a joui et jouit encore d'un immense succès en Espagne. Héritier d'une veine littéraire comique très ancienne fondée sur les jeux avec d'autres textes, ce roman démystifie le pouvoir de la parole : Juegos de la edad tardía, entreprise prométhéenne, désacralise le pouvoir de la parole pour en faire don à une multitude bâillonnée.

L'examen de cette oeuvre matrice permet de dégager les obsessions d'une écriture qui se déploient pleinement dans les romans ultérieurs de Luis Landero (Gentilshommes de fortune, 1994 ; L'apprenti magicien, 1999 ; Le guitariste, 2002 ; Aujourd'hui, Jupiter, 2007 et Portrait d'un homme immature, 2009) tout en décryptant les caractéristiques majeures de l'écriture romanesque espagnole de la post-modernité, en particulier la dialectique entre création et réception.

El espectáculo de la creación y de la recepció : Juegos de la edad tardía de Luis Landero

Obra clave de la literatura española contemporánea, la primera novela del español Luis Landero, Juegos de la edad tardía, publicada en 1989, gozó y sigue gozando de un éxito clamoroso en España. Heredera de una veta literaria cómica muy antigua fundada en juegos con otros textos, la novela « des-mixtifica » el poder de la palabra : Juegos de la edad tardía, empresa prometeica, desacraliza el poder de la palabra para entregársela a una multitud amordazada.

El examen de esta obra matriz permite exhibir las obsesiones de une escritura que se despliegan plenamente en las novelas ulteriores de Luis Landero (Caballeros de fortuna, 1994 ; El mágico aprendiz, 1999 ; El guitarrista, 2002 ; Hoy, Júpiter, 2007 y Retrato de un hombre immaduro, 2009) y a la vez saca a la luz las características más relevantes de la escritura novelesca española de la post modernidad, particularmente la dialéctica entre creación y recepció.