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La femme, la faute et l'écrivain : la mort féminine dans l'oeuvre de Balzac

Auteur : Véronique Bui

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Résumé

Alors que près de 140 femmes meurent dans La comédie humaine, aucune n'a accédé au statut de mythe littéraire. Cette étude tente d'en élucider les raisons en montrant la différence entre les hommes et les femmes dans le roman balzacien, la mort étant chez ces dernières caractérisée par la présence d'une culpabilité liée à la sexualité. ©Electre 2024

Près de cent quarante femmes meurent dans La Comédie humaine. Or, parmi elles, aucune ne s'est relevée de sa tombe fictive pour accéder au statut de mythe littéraire. Balzac n'a créé ni une Virginie, ni une Marguerite Gautier, ni une Madame Bovary. En revanche, c'est à certains hommes que revient cette gloire posthume et, plus particulièrement, à l'un d'entre eux : Goriot. Comment expliquer un tel écart ?

Le concept de mort féminine a permis de donner un nom à cette mort qui, dans le récit balzacien, remet en cause la différence des sexes. Car la mort féminine, caractérisée par la présence d'une culpabilité liée à la sexualité, tue les hommes comme les femmes. À l'instar du personnage masculin, l'agonisante balzacienne est un corps avec sa force et ses faiblesses, avec son éventuelle beauté et ses pathologies. Ni Ève, ni Vénus, ni Marie, ni Salomé, l'héroïne de Balzac, à l'agonie, révèle autant l'être de chair que les artefacts de l'idéalisation romanesque.

Fiche Technique

Paru le : 11/06/2003

Thématique : Auteurs - Critique littéraire

Auteur(s) : Auteur : Véronique Bui

Éditeur(s) : H. Champion

Collection(s) : Romantisme et modernités

Série(s) : Non précisé.

ISBN : Non précisé.

EAN13 : 9782745307484

Reliure : Relié

Pages : 323

Hauteur: 24.0 cm / Largeur 17.0 cm


Poids: 660 g