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Analyse des récits populaires qui mettent en scène la destruction de Jérusalem en 70 par Vespasien et Titus. A la fin du XIVe siècle, cette légende devient en Europe le miroir des illusions perdues face aux échecs des croisades d'Orient et à la chute du royaume chrétien de Terre sainte. ©Electre 2025
Le nom de Jérusalem n'a cessé de fasciner l'Occident médiéval.
Celle qu'on appelle « Héritage de Paix » ou « la Sainte » est le lieu privilégié où l'homme a rencontré Dieu ; c'est sans doute l'élément fondateur de son histoire.
Symbolique, porteuse de rêves et de fantasmes, la ville mythique est devenue très tôt sujet littéraire, religieux ou profane, épique ou théâtral.
Parmi tous les récits transmis, celui de la destruction de Jérusalem en 70, ordonnée par les empereurs romains Vespasien et Titus, tient une place à part, tant sa popularité fut grande. La légende s'en est emparée avidement, et ce dans la plupart des langues européennes.
En ce XIVe siècle finissant, qui fut celui des épreuves et des calamités, se développe une littérature édifiante, destinée à un large public, et qui doit donner un sens aux souffrances du temps. La chute et la destruction de la Ville trois fois sainte deviennent alors le miroir des illusions perdues face aux échecs successifs des croisades d'Orient et à la chute du royaume chrétien de Terre sainte.
La mort qui hante ce texte est aussi celle d'une Europe ravagée par la peste et qui cherche, dans le récit du malheur des autres, une dérisoire consolation.
Au croisement de l'Histoire et de la fiction, La Prise de Jérusalem est un récit couleur de feu et de sang.
Paru le : 19/04/2012
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire Essais sur littérature antique et Moyen-âge
Auteur(s) : Auteur : Suzanne Méjean-Thiolier
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Méditerranée médiévale
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-296-96964-3
EAN13 : 9782296969643
Reliure : Broché
Pages : 460
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.5 cm
Poids: 710 g