A travers une analyse des enjeux de la crise du sujet dans les années 1970 et dans la pensée contemporaine, M. Maesschalck met en évidence des dispositifs institutionnels et normatifs de plus en plus invasifs. Il éclaire une crise plus générale du sujet social et démocratique au sein de l'Etat providence. ©Electre 2025
Cet ouvrage pose une question et tente d'y répondre en deux mouvements. La question : les réflexions actuelles sur la démocratie participative n'ont-elles pas escamoté une crise du sujet qui se marque en particulier par un postulat de faiblesse des sujets justifiant le rôle compensatoire attribués à des dispositifs institutionnels et normatifs de plus en plus invasifs ?
Réponse en deux mouvements : le premier vise un retour critique aux hypothèses des années 1970 sur l'enlisement de la subjectivité et sur la nécessité de mener une politique du « subjectif sans sujet ». Le deuxième mouvement s'adresse au renouveau contemporain des théories participatives. Ce dernier cherche à mobiliser des identités désirantes dans des processus de résolution de problème, tout en maintenant l'hypothèque posée sur la puissance des sujets dans l'ordre de l'action collective.
La thèse défendue est que cette hypothèque doit être levée parce qu'elle dénie le rôle attendu des sujets dans la transformation du social, tout en occultant la question de la limitation de leur puissance.
Paru le : 15/01/2015
Thématique : Histoire et Notions
Auteur(s) : Auteur : Marc Maesschalck
Éditeur(s) :
PIE-Peter Lang
Collection(s) : Critique sociale et pensée juridique
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-87574-222-3
EAN13 : 9782875742223
Reliure : Broché
Pages : 255
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.4 cm
Poids: 354 g
Carte fidélité
Mollat Radio
