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De Kepler et Descartes à Malebranche, Locke ou Berkeley, les sens ne sont plus donnés pour connaître car la vision est une sorte de langage naturel et providentiel, appuyée par les signes arbitraires de la sensation et soumise à notre insu à l'exercice interprétatif d'un jugement naturel. De là découle que l'âme voit et non le corps... ©Electre 2025
On dit communément qu'il faut voir pour croire. Mais faut-il voir pour connaître ? Et quelle sorte de connaissance obtenons-nous sur le monde lorsque nous ouvrons les yeux ?
Si le sens commun et avec lui la plupart des philosophes antiques et médiévaux conçoivent la vision comme une forme de saisie immédiate qui nous livre en toute transparence les objets du monde extérieur, l'âge classique s'est arraché à la séduction du sensible. Confrontés à de nouvelles manières de structurer la visibilité - la perspective des peintres et les instruments d'optique des savants - les philosophes du XVIIe siècle méditent sur le jeu d'échange subtil que ces nouvelles expériences de vision révèlent entre la surface et la profondeur, le proche et le lointain, le senti et le représenté.
De Kepler et Descartes à Malebranche, Locke ou Berkeley, s'instaurent de nouvelles normes pour penser les partages de l'œil et de l'esprit : les sens ne nous sont pas donnés pour connaître, la vision est une sorte de langage naturel et providentiel, appuyée sur les signes arbitraires de la sensation et soumise à notre insu à l'exercice interprétatif d'un «jugement naturel». C'est l'âme qui voit et non le corps, mais c'est une âme en situation, projetée dans le monde des corps, et tentant - sans toujours y parvenir - de surseoir à la relativité et la contingence de son point de vue.
Paru le : 12/07/2002
Thématique : Textes des Philosophes
Auteur(s) : Auteur : Philippe Hamou
Éditeur(s) :
PUF
Collection(s) : Philosophies
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782130524403
Reliure : Broché
Pages : 127
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 12.0 cm
Épaisseur: 0.9 cm
Poids: 105 g