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La subversion des images : surréalisme, photographie, film


Un coup de coeur de Mollat

LA SUBVERSION DES IMAGES« Changer la vue, cet espoir qui peut paraître insensé, n'en aura pas moins été l'un des grands mobiles de l'activité surréaliste » André Breton
Le Surréalisme fit un usage intense de la photographie : illustration de livres, de revues ; objets intégrés dans des collages ou sculptures ; images à collectionner … Néanmoins on ne peut définir la photographie surréaliste tant est large le spectre de leur inspiration, de l'image documentaire à la photographie expérimentale.
Aussi le catalogue imposant et richement illustré de l'exposition au Centre Pompidou, La Subversion des images, analyse-t-il plus justement les différents usages et fonctions de la photographie dans le mouvement surréaliste. La photographie, un procédé optique mécanique, constitue pour Le Surréalisme le pendant visuel de l'écriture automatique. C'est ainsi que les surréalistes s'amusèrent follement, par exemple, avec les photomatons dont les premières cabines furent installées à Paris en 1928.
La subversion des images peut s'entendre de différentes manières :
D'une part une subversion des images elles-mêmes. Une attaque contre la photographie considérée comme simple procédé de reproduction de la réalité et jusqu'à l'affirmation de l'autonomie de l'image (une image pour elle-même et non l'image de quelque chose). Les surréalistes firent des photographies sans appareil en travaillant directement sur la pellicule sensible ( « rayogrammes » de Man Ray), jouèrent des effets de solarisation, surimpression, grattage, brûlage, distorsion ; firent des photomontages, des collages …
Autant expérimentations destinées à donner une traduction visuelle à des images mentales, rêves, hallucinations ou à créer de nouvelles réalités.
D'autre part une subversion par l'image, la photographie devient un instrument destiné à perturber la perception du spectateur, voire à le choquer (images pornographiques d'Hans Bellmer ou les rognons de porc de Wols) mais aussi et souvent en même temps à révéler un merveilleux caché sous les apparences d'un quotidien banal (graffitis de Brassaï)
La pratique de la photographie par les surréalistes montre une volonté de tout voir et de tout montrer. Une pulsion scopique et un désir exhibitionniste très contemporains ( cf. vidéos ou photos circulant sur le net ou sur les téléphones portables ;images pornographiques, caméras de surveillance omniprésentes …). Mais la force subversive des images photographiques faites par les surréalistes reste intacte tant leur désir à la fois de révéler le réel et de l'inventer y est manifeste.
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Résumé

Exploration des liens entre le mouvement surréaliste, la photographie et le cinéma, à travers des clichés de Man Ray, Bellmer, Cahun, Ubac, Boiffard, Tabard, etc. L'ouvrage montre les essais sur les différents usages de la photographie par les surréalistes réunis autour de Breton, de Bataille, etc. Publié à l'occasion d'une exposition présentée à Paris, Winterthour et Madrid. ©Electre 2025

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Fiche Technique

Paru le : 14/10/2009

Thématique : Ecrits sur la photographie

Auteur(s) : Non précisé.

Éditeur(s) : Editions du Centre Pompidou

Collection(s) : Non précisé.

Contributeur(s) : Directeur de publication : Quentin Bajac - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Clément Chéroux - Auteur : Clément Chéroux - Auteur : Michel Poivert - Auteur :

Série(s) : Non précisé.

ISBN : 978-2-84426-390-2

EAN13 : 9782844263902

Reliure : Relié

Pages : 479

Hauteur: 31.0 cm / Largeur 24.0 cm


Épaisseur: 4.6 cm

Poids: 3184 g