Réflexion sur le rôle ambivalent de l'image dans la communication produite par les ONG humanitaires. Spécialiste de l'aide internationale, l'auteure pointe les excès potentiels de la photographie humanitaire, média susceptible de tendre au misérabilisme, voire au voyeurisme. Elle met en avant une nouvelle éthique qui prendrait en compte la dignité des victimes de drames humains. ©Electre 2025
En raison de l'incroyable réalisme de l'image qu'elle produit, la photographie a rapidement été considérée comme le support de communication idéal pour toutes les ONG qui souhaitaient sensibiliser le public aux grandes causes humanitaires. Dès la guerre du Biafra, nous avons ainsi été assaillis par ces silhouettes faméliques qui semblaient, en dépit de leur mutisme apparent, nous supplier de les aider. C'est ce noble objectif qu'elle prétend s'efforcer de poursuivre qui a longtemps tenu la photographie humanitaire à l'écart de toutes critiques, jusqu'à ce que ses excès voyeurs et misérabilistes fassent émerger progressivement un plus grand besoin d'éthique et une meilleure considération des victimes. C'est ainsi que s'est développée une manière alternative de faire de la photographie humanitaire, qui nous apprend à renouveler notre regard sur la souffrance et à voir les victimes autrement.
«Originalité du sujet, corpus représentatif, illustrations concrètes, entretiens spécifiques avec les acteurs du terrain, critique aussi vigoureuse que rigoureuse», telles sont les qualités de cette étude menée par Victoire Dewaegeneire et que souligne très justement Serge Regourd dans sa préface.
Paru le : 02/07/2013
Thématique : Travail social - Généralités
Auteur(s) : Auteur : Victoire Dewaegeneire
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Inter-national
Contributeur(s) : Préfacier : Serge Regourd
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-336-29904-4
EAN13 : 9782336299044
Reliure : Broché
Pages : 87
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 0.5 cm
Poids: 120 g
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