Quatrième de couverture
le corps et les sens, la sensualité, l'inconscient, la sublimation, mais aussi l'articulation, le rythme et la rime, la versification... De ce panorama, il ressort que le discours poétique n'est ni un langage d'ornementation ni un langage de communication, surtout si l'on tient compte de ses développements les plus modernes, Transformer la poésie en exercice scolaire de mémorisation et de récitation dûment noté, c'est se donner toutes les chances de faire capoter sa rencontre avec l'enfant.
Or le second monde, celui de l'enfance, a de nombreux points communs avec celui de la poésie : la conquête de la parole et du langage articulé, le rapport à l'imaginaire et à l'écrit, l'exploration du monde à travers celle du vocabulaire et de la syntaxe, la transgression des interdits... Ces traits communs expliquent la fascination que la poésie peut exercer sur les enfants, à l'instar des comptines et autres chansons. Facteur de vie et d'équilibre, elle leur donne la possibilité d'exprimer ce qu'ils ressentent et de le partager avec les autres.
La troisième partie porte sur la rencontre des deux mondes, l'«enseignement» de la poésie à l'école. L'expérience de l'auteur dans ce domaine et les avis de maints poètes dont Valéry. Char et bien d'autres sont mobilisés pour apporter de précieux conseils sur la meilleure manière de mettre les enfants au contact des textes poétiques : mise en bouche et «en voix» des poèmes, par l'enseignant, puis par l'enfant, grâce à la diction et à la respiration, lien à établir avec l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, mise en œuvre de l'écriture poétique en classe, etc.
Illustrés de nombreux exemples (de poèmes comme de scènes de classe), cet ouvrage est destiné aux enseignants du primaire et du secondaire, aux animateurs et à tous les amoureux de la poésie.
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