L'auteur rappelle que Jules Ferry fut à la fois instigateur de l'école publique en France et zélateur de l'expansion coloniale. Sa définition de l'école, ancrée dans le contexte hexagonal, ne correspond pas forcément aux besoins sociaux de l'Afrique. En l'assimilant, l'Afrique a négligé de concevoir un système d'enseignement répondant à ses vrais besoins. ©Electre 2024
L'auteur de cet ouvrage établit dans un premier temps l'existence d'une relation fonctionnelle entre la politique d'assimilation de Jules Ferry et la théorie de la formation de la conscience collective du sociologue Emile Durkheim. Dans un second temps, se servant de l'analyse de ce dernier, il montre à quel point il ne saurait y avoir d'école dans l'abstrait, valable pour toutes les sociétés. Car toute école a pour but de satisfaire les besoins sociaux d'une société précise.
En privilégiant l'hypothèse d'une appropriation des outils pédagogiques de l'école française et en négligeant la nécessité de créer son propre système d'enseignement, l'Afrique forme en réalité des cadres pour une société et pour des besoins qui ne sont pas les siens.
Paru le : 22/07/2008
Thématique : Histoire de l'école
Auteur(s) : Auteur : Antoine Nguidjol
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Pensée africaine
Contributeur(s) : Préfacier :
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-296-06126-2
EAN13 : 9782296061262
Reliure : Broché
Pages : 119
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 0.7 cm
Poids: 140 g
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