C. Guillon s'intéresse au corps comme lieu de réassurance et d'expression, face à sa dévaluation par la société (par les polluants, la publicité, la mode, la pornographie, le travail, etc.). Il donne des exemples de résistants face à la déshumanisation, qui utilisent leur corps souvant de façon provocante, et les étudie sous les angles de la sociologe et de l'histoire sociale. ©Electre 2025
Usé par le travail, génétiquement modifié par les polluants industriels, formaté par la publicité, la mode et la pornographie, le corps humain a-t-il un avenir ? On en douterait, à considérer ceux - artistes d'avant-garde, scientifiques et militaires - qui le déclarent « obsolète » et travaillent à son « dépassement » technologique.
Des gnostiques préchrétiens aux paysans mexicains d'aujourd'hui, des cyclonudistes aux activistes queer, des femmes revendiquant leur rondeur à celles qui entendent échapper aux normes hétérosexuelles, voire au fémicide, l'auteur dresse la carte des résistances à la déshumanisation, dont les formes souvent provocantes ont le corps pour enjeu et pour moyen.
Mobilisant l'histoire sociale et la sociologie, une érudition originale et une langue acérée, il affirme la dimension collective et universelle de la formule féministe : « Mon corps est un champ de bataille. » À l'heure où la mondialisation brouille les lignes de conflits et les territoires, le corps peut être un lieu de réassurance et d'expression, voilà ce que nous chante cet hymne à la révolte du corps critique.
Paru le : 10/09/2008
Thématique : Textes de sociologues
Auteur(s) : Auteur : Claude Guillon
Éditeur(s) :
H & O
Collection(s) : Essais
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-84547-179-5
EAN13 : 9782845471795
Reliure : Broché
Pages : 412
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 3.5 cm
Poids: 565 g
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