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La guerre du temps : le travail en quête de mesure

Auteur : Jean Lojkine

Auteur : Jean-Luc Malétras


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Résumé

Tente de dépasser les clivages entre les partisans et les adversaires des 35 heures, et met au jour les enjeux sociaux et économiques sousjacents. Plaide pour mesurer et définir le travail selon de nouveaux critères d'efficacité fondés sur la qualité des services rendus aux usagers. ©Electre 2024

La mise en place des 35 heures semble aboutir à une situation paradoxale : le temps de travail «légal» est réduit, à la grande satisfaction de la majorité des salariés ; les jours de congés s'allongent, mais la stagnation des effectifs, la suppression systématique des pauses, le développement du travail en équipes, alourdissent la charge de travail.

A la racine du mal, le conflit entre le travail en mutation, de plus en plus complexe, de moins en moins prévisible, et les mesures capitalistes de la productivité toujours centrées sur le temps de travail taylorisé. Alors qu'ils sont au coeur de la créativité et de l'efficacité du nouveau travail, les temps de formation, de concertation, de réflexion sont toujours des «temps morts» pour les normes de rentabilité. Contrairement à ce qu'ont dit les médias, il ne s'agit pas seulement d'un problème de cadres ; la grande majorité des salariés est concernée par la nouvelle organisation du travail qui utilise la RTT et les nouveaux outils informatiques pour éliminer les emplois administratifs considérés comme «improductifs» et les transférer sur les «opérationnels». Ingénieurs, enseignants, personnels de santé, travailleurs sociaux, mais aussi ouvriers polyvalents des ateliers robotisés font aujourd'hui l'expérience des surcharges de travail provoquées par la logique de la rentabilité.

Les auteurs s'appuient sur des expérimentations syndicales concrètes pour proposer une refonte complète des dispositifs de réduction du temps de travail. A une relation purement individuelle entre le salarié et sa hiérarchie, les auteurs proposent de substituer une intervention concertée des salariés et de l'encadrement dans les institutions représentatives du personnel (et d'abord les CHSCT), à tous les niveaux de l'entreprise, pour mesurer et définir les charges de travail selon de nouveaux critères d'efficacité fondés sur la qualité des services rendus aux usagers.

Directeur de recherches au CNRS, Jean Lojkine mène depuis quinze ans des recherches sociologiques sur les mutations du travail et sur l'intervention syndicale dans la gestion. Il a notamment publié aux PUF : La Révolution informationnelle (1992), Les Jeunes diplômés (1992), Entreprise et Société (1998) ; et aux éditions de l'Atelier : Le tabou de la gestion. La culture syndicale entre contestation et proposition (1996).

Responsable du suivi de l'industrie électronique à la Fédération CGT des travailleurs de la métallurgie jusqu'en 1998, Jean-Luc Malétras est titulaire d'un DESS des sciences de la production et des organisations. Conseiller technique à l'IRES (Institut de recherches économiques et sociales) de 1995 à 1997, Jean-Luc Malétras est co-créateur d'un réseau européen sur la reconversion des industries militaires vers le civil. Il a écrit plusieurs articles sur ce thème, dont un dans La Tribune en décembre 1998. Depuis 2002, il est directeur de la recherche à l'ISERES (Institut syndical d'études et de recherches économiques et sociales).

Fiche Technique

Paru le : 15/02/2002

Thématique : Sociologie et psychologie du travail

Auteur(s) : Auteur : Jean Lojkine Auteur : Jean-Luc Malétras

Éditeur(s) : L'Harmattan

Collection(s) : Logiques sociales

Contributeur(s) : Préfacier :

Série(s) : Non précisé.

ISBN : Non précisé.

EAN13 : 9782747521666

Reliure : Broché

Pages : 239

Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm


Épaisseur: 1.3 cm

Poids: 332 g