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Le freudisme et la psychanalyse reposent
sur une affabulation de
haute volée appuyée sur une série
de légendes. Freud méprisait la philosophie
et les philosophes, mais il
fut bel et bien l'un d'entre eux,
auteur subjectif d'une psychologie
littéraire...
Freud se prétendait scientifique.
Faux : il avançait tel un
«Conquistador» sans
foi ni loi, prenant ses
désirs pour la réalité.
Freud a extrait sa théorie
de sa pratique clinique.
Faux : son discours
procède d'une
autobiographie existentielle
qui, sur le
mode péremptoire,
élargit son tropisme incestueux
à la totalité
du genre humain.
Freud soignait par la psychanalyse.
Faux : avec la cocaïne, l'électrothérapie,
la balnéothérapie, l'hypnose,
l'imposition des mains ou
l'usage du monstrueux psychrophore
en 1910, ses thérapies constituent
une cour des miracles.
Freud guérissait. Faux : il a sciemment
falsifié des résultats pour dissimuler
les échecs de son dispositif
analytique, car le divan soigne dans
la limite de l'effet placebo.
Freud était un libérateur de la sexualité.
Faux : son oeuvre légitime
l'idéal ascétique, la phallocratie
misogyne et l'homophobie.
Freud était un libéral en politique.
Faux : il se révèle un compagnon de
route du césarisme fasciste de son
temps.
Chamane viennois, guérisseur
extrêmement
coûteux et sorcier post-moderne,
il recourt à
une pensée magique
dans laquelle son verbe
fait la loi.
Ce livre se propose de
penser la psychanalyse
de la même façon que le
Traité d'athéologie a
considéré les trois monothéismes
: comme
autant d'occasions
d'hallucinations collectives. Voilà
pourquoi il est dédié à Diogène de
Sinope...