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Un coup de coeur de Mollat
Miroir, ô mon beau beau miroir, dis-moi qui est la plus belle...
Belle ou laide, la beauté d'une personne est souvent dans les yeux de la société qui la regarde. C'est ce que Georges Vigarello démontre dans son Histoire de la beauté. Car la beauté est avant tout une question de dates : dis-moi à quelle époque tu vis et je te dirai comment tu es belle.
De la Renaissance à l'époque contemporaine, il retrace une histoire de la beauté qui épouse et reflète les goûts et les valeurs de l'époque : beauté pudique essentiellement tournée vers le haut du corps à la Renaissance pour aboutir à une beauté sensuelle, séductrice, façonnée par les premiers congés payés et une morale qui autorisait enfin les femmes à se découvrir...
Les canons de beauté, nous apprend Georges Vigarello, sont indissociables des dynamiques sociales, des changements culturels, des bouleversements historiques. Mais quelle que soit l'époque, la beauté avec ses codes, reste une norme imposée par une collectivité à des individus souvent loin, très loin de ses modèles... N'est pas Claudia Schiffer qui veut...
De la Renaissance à l'époque contemporaine, il retrace une histoire de la beauté qui épouse et reflète les goûts et les valeurs de l'époque : beauté pudique essentiellement tournée vers le haut du corps à la Renaissance pour aboutir à une beauté sensuelle, séductrice, façonnée par les premiers congés payés et une morale qui autorisait enfin les femmes à se découvrir...
Les canons de beauté, nous apprend Georges Vigarello, sont indissociables des dynamiques sociales, des changements culturels, des bouleversements historiques. Mais quelle que soit l'époque, la beauté avec ses codes, reste une norme imposée par une collectivité à des individus souvent loin, très loin de ses modèles... N'est pas Claudia Schiffer qui veut...