Un coup de coeur de Mollat
L'état des lieux de l'informatisation globale de la société a incité les états, les citoyens à essayer de sauver ce qui pouvait s'apparenter encore à la liberté individuelle.
La réforme de la CNIL du 6 août 2004 a donné des pouvoirs réels de contrôle et de sanction, en France,
mais le manque de formation de la magistrature et de la police handicape sa portée. Et, ne rêvons pas,
certains pays comme les USA ou la Corée ne veulent contrôler que les dérapages commis par l'administration fédérale, surtout pas ceux de la société civile... Comme depuis octobre 2001 l'US PATRIOT ACT", en écho aux attentats du 11 septembre, exige la collaboration du privé avec les autorités, la boucle est bouclée.
Ce ne sont pas les efforts louables de l'OCDE, del'ONU, du conseil de l'Europe, du G8, du G29, qui arrêteront la machine. Les auteurs, ici, espèrent une réaction citoyenne face au fléau tout en suggérant que le risque totalitariste existe si un ou plusieurs états utilisent l'arsenal informatique sans retenue.
Mais nous y sommes ! Lorsque Yahoo-Chine "régule" (en français "censure") les mots "politiquement
incorrects dans les moteurs de recherche chinois, lorsque la Tunisie emprisonne les internautes trop bavards, vive l'éthique et sauve qui peut.
A lire abolument avant de périr inconscient.