Contributeur(s) :
Traducteur : Nathalie Serval
Un coup de coeur de Mollat
Dans Science Fiction Magazine de décembre 2001, on a demandé à Iain M. Banks ce qu'il aimerait que le lecteur ressente en fermant "Le Business" (son précédent opus). Il a répondu : " J'aimerais surtout qu'il se dise : "Oh, mais il faut que je lise plus de livres de Iain Banks " (rires). En fait, cela ne me préoccupe pas vraiment. La réaction du lecteur ne m'appartient pas. Je ne fais que produire mon livre."
C'est cette attitude qui lui permet d'écrire un livre aussi culotté qu'Inversions.
Car pour ceux qui connaissent bien l'oeuvre S-F de Banks, ils trouveront là une vision très "allusive" de la culture, une manière vraiment inattendue de traiter les activités des membres de Contact qui renouvellent la série.
Quant aux nouveaux lecteurs, ils découvriront un monde éclairé par deux soleils qui n'est pas sans rappeler celui de l'Occident de la Renaissance (hormis les harems !), avec ses cours royales raffinées et pleines d'intrigues, ses monarques pas tout-à-fait absolus qui cherchent à diminuer les pouvoirs d'une noblesse arrogante ou tout simplement à garder leur trône, avec la misère du peuple, avec sa technologie guerrière bien en avance sur sa science médicale.
Ils découvriront aussi, et surtout, le talent de Iain M. Banks à mettre en scène et à nous attacher à ses personnages agités aussi bien par les passions humaines que taraudés par des questions éthiques ou des exigences morales.
Mais lorsqu'ils auront terminé "Inversions", malgré toutes les qualités du roman, ils partageront sans aucun doute l'insatisfaction de Oelph, le savoureux narrateur de l'histoire. Comme lui, ils se seront interrogés, sans jamais obtenir de réponses claires, sur les origines et la véritable nature du médecin royal Vosill et du garde du corps DeWar.
Ils n'auront finalement pas d'autres choix que de lire les autres titres du cycle de la Culture (comme L'Homme des jeux, par exemple) pour vraiment comprendre.
Il nous avait prévenu...
Un coup de coeur de Mollat
Dans Science Fiction Magazine de décembre 2001, on a demandé à Iain M. Banks ce qu'il aimerait que le lecteur ressente en fermant "Le Business" (son précédent opus). Il a répondu : " J'aimerais surtout qu'il se dise : "Oh, mais il faut que je lise plus de livres de Iain Banks " (rires). En fait, cela ne me préoccupe pas vraiment. La réaction du lecteur ne m'appartient pas. Je ne fais que produire mon livre."
C'est cette attitude qui lui permet d'écrire un livre aussi culotté qu'Inversions.
Car pour ceux qui connaissent bien l'oeuvre S-F de Banks, ils trouveront là une vision très "allusive" de la culture, une manière vraiment inattendue de traiter les activités des membres de Contact qui renouvellent la série.
Quant aux nouveaux lecteurs, ils découvriront un monde éclairé par deux soleils qui n'est pas sans rappeler celui de l'Occident de la Renaissance (hormis les harems !), avec ses cours royales raffinées et pleines d'intrigues, ses monarques pas tout-à-fait absolus qui cherchent à diminuer les pouvoirs d'une noblesse arrogante ou tout simplement à garder leur trône, avec la misère du peuple, avec sa technologie guerrière bien en avance sur sa science médicale.
Ils découvriront aussi, et surtout, le talent de Iain M. Banks à mettre en scène et à nous attacher à ses personnages agités aussi bien par les passions humaines que taraudés par des questions éthiques ou des exigences morales.
Mais lorsqu'ils auront terminé "Inversions", malgré toutes les qualités du roman, ils partageront sans aucun doute l'insatisfaction de Oelph, le savoureux narrateur de l'histoire. Comme lui, ils se seront interrogés, sans jamais obtenir de réponses claires, sur les origines et la véritable nature du médecin royal Vosill et du garde du corps DeWar.
Ils n'auront finalement pas d'autres choix que de lire les autres titres du cycle de la Culture (comme L'Homme des jeux, par exemple) pour vraiment comprendre.
Il nous avait prévenu...
Un coup de coeur de Mollat
Dans Science Fiction Magazine de décembre 2001, on a demandé à Iain M. Banks ce qu'il aimerait que le lecteur ressente en fermant "Le Business" (son précédent opus). Il a répondu : " J'aimerais surtout qu'il se dise : "Oh, mais il faut que je lise plus de livres de Iain Banks " (rires). En fait, cela ne me préoccupe pas vraiment. La réaction du lecteur ne m'appartient pas. Je ne fais que produire mon livre."
C'est cette attitude qui lui permet d'écrire un livre aussi culotté qu'Inversions.
Car pour ceux qui connaissent bien l'oeuvre S-F de Banks, ils trouveront là une vision très "allusive" de la culture, une manière vraiment inattendue de traiter les activités des membres de Contact qui renouvellent la série.
Quant aux nouveaux lecteurs, ils découvriront un monde éclairé par deux soleils qui n'est pas sans rappeler celui de l'Occident de la Renaissance (hormis les harems !), avec ses cours royales raffinées et pleines d'intrigues, ses monarques pas tout-à-fait absolus qui cherchent à diminuer les pouvoirs d'une noblesse arrogante ou tout simplement à garder leur trône, avec la misère du peuple, avec sa technologie guerrière bien en avance sur sa science médicale.
Ils découvriront aussi, et surtout, le talent de Iain M. Banks à mettre en scène et à nous attacher à ses personnages agités aussi bien par les passions humaines que taraudés par des questions éthiques ou des exigences morales.
Mais lorsqu'ils auront terminé "Inversions", malgré toutes les qualités du roman, ils partageront sans aucun doute l'insatisfaction de Oelph, le savoureux narrateur de l'histoire. Comme lui, ils se seront interrogés, sans jamais obtenir de réponses claires, sur les origines et la véritable nature du médecin royal Vosill et du garde du corps DeWar.
Ils n'auront finalement pas d'autres choix que de lire les autres titres du cycle de la Culture (comme L'Homme des jeux, par exemple) pour vraiment comprendre.
Il nous avait prévenu...