en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
L'ouvrage tente de situer le terrorisme dans ses rapports à l'individu et à sa révolte. En effet, aujourd'hui la représentation du prolétariat par ses médiations traditionnelles (syndicats, partis, marxisme, pays socialistes) n'est plus possible et c'est à partir de ce vide que l'on peut essayer de comprendre le terrorisme. ©Electre 2025
La première édition de ce livre date de 1987. Dans une première partie, l'auteur mettait en évidence l'échec de la théorie du prolétariat à saisir les transformations du rapport social et la crise de représentation de ce prolétariat par ses médiations traditionnelles (syndicats, partis, références aux pays du bloc socialiste). Ceci était analysé à l'aune de la défaite du dernier assaut révolutionnaire de notre temps (1968-1978). Dans une seconde partie, il cherchait à mettre en rapport ce contexte et le phénomène de la lutte armée tel qu'il s'est développé, en RFA et en Italie surtout, mais aussi en France, comme réponse à ce vide politique.
On pourrait penser ces questions dépassées, aujourd'hui que l'idée même de révolution semble avoir été enterrée. Nous pensons qu'il n'en est rien et cela pour au moins deux raisons : la première est que si ces mouvements de lutte armée ont été défaits, ils ont posé à leur manière et dans leurs limites la question du rapport entre mouvement de lutte, légalité et violence sociale ; la seconde est que l'État lui-même relance sans arrêt la question de ce niveau de violence légitime, mais à son profit cette fois, en criminalisant la moindre lutte (anti-G8 à Gênes, arrachage d'OGM, «affaire Tarnac», «usagers pris en otage» par les grévistes des transports publics) et en répandant partout la peur des nouvelles classes dangereuses.
Paru le : 17/05/2010
Thématique : Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Jacques Wajnsztejn
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Temps critiques
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-296-11242-1
EAN13 : 9782296112421
Reliure : Broché
Pages : 139
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 0.8 cm
Poids: 225 g