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17 études, présentées lors de diverses conférences, analysent comment la chute du communisme a été à l'origine d'une déstabilisation des points de repère mémoriels et d'une certaine façon des identités collectives dans les pays de l'ancien bloc soviétique. Les enjeux politiques de nouveaux sites de mémoire, d'acteurs, d'institutions et de débats sont ainsi mis en évidence. ©Electre 2025
La partie post-soviétique du continent européen est marquée par les traces d'anciens conflits interétatiques et ethniques. La réactivation de ces gisements mémoriels est toujours possible. Divers acteurs incorporent ainsi dans leurs répertoires d'action des stratégies historicisantes afin de «recycler» les représentations de passés «douloureux» dans les jeux politiques actuels. De nouveaux sites de mémoire (par exemple Tchernobyl), de nouveaux acteurs (comme les «agents», «collaborateurs» «témoins auxiliaires»), de nouvelles institutions (telles que les Instituts de la mémoire nationale), des débats mis à jour pour qualifier les crimes du passé, notamment les génocides, intéressent les sciences sociales. L'originalité de cet ouvrage, qui poursuit la réflexion entamée dans L'Europe et ses passés douloureux (G. Mink, L. Neumayer, dirs., La Découverte, 2007), est de présenter à travers 17 études comment la fin du communisme a été à l'origine d'une déstabilisation des points de repère mémoriels et, à bien des égards, des identités collectives en Europe post-communiste. Ses auteurs donnent à voir comment s'opère le repli sur une histoire nationale héroïque marquée par des accents nationalistes exaspérés. Ils examinent aussi les effets de l'européanisation sur l'espace mémoriel post-soviétique. Les dates des élargissements à l'Europe centrale et orientale (2004 et 2007) sont des césures qui creusent le fossé mémoriel entre l'Ouest et l'Est. Les deux moitiés de l'Europe n'ont pas le même référentiel, elles s'inscrivent dans des temporalités désaccordées. Cet ouvrage présente l'intérêt d'enrichir le champ d'études de la sociologie et de la science politique de la mémoire. Il donne aussi à comprendre, sous la plume de spécialistes reconnus de l'aire géopolitique post-soviétique, les différents phénomènes d'historicisation à l'oeuvre en Europe centrale et orientale.
Georges Mink est directeur de recherche au CNRS, Pascal Bonnard est ATER à l'Université Paris Ouest Nanterre.
Paru le : 08/11/2010
Thématique : Sciences politiques Relations internationales et géopolitique
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
M. Houdiard
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Directeur de publication : Georges Mink - Directeur de publication : Pascal Bonnard
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-35692-045-4
EAN13 : 9782356920454
Reliure : Broché
Pages : 324
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 15.0 cm
Poids: 500 g