Représentant permanent de Djibouti puis membre du Conseil exécutif de l'Unesco, l'auteur évoque la construction politique de son pays, la coopération internationale qu'il a menée au nom de son pays dans divers domaines et son action au sein de l'organisation internationale. ©Electre 2024

Un ambassadeur au coeur des événements

Alors que le Sud représente une grande partie de l'humanité, pourquoi des personnalités issues de ces pays ne sont-elles pas à la tête de grandes organisations internationales ?

Candidat à la direction générale de l'UNESCO, Rachad Farah vient de Djibouti, un pays au carrefour de l'Afrique et du monde arabe, une région qui devra relever demain les défis de l'éducation et du développement après avoir connu des guerres, le fondamentalisme avec ses conséquences dramatiques comme les réfugiés.

Diplomate, acteur des négociations de paix, Rachad Farah a été en fonction pendant quinze ans dans plusieurs pays asiatiques avant de représenter son pays à Paris, auprès de la France, à l'UNESCO et à l'Organisation internationale de la francophonie comme auprès de plusieurs capitales européennes et du Maghreb.

Dans Un ambassadeur au coeur des événements, Rachad Farah nous fait partager une expérience où toute son action a été de développer la coopération dans tous les domaines (éducation, santé, etc.), entre Djibouti et les pays où il était en poste, entre le Nord et Sud comme entre les pays du Sud.

Ce livre est non seulement le parcours d'un homme au coeur de l'histoire, mais aussi une découverte d'un pays qui a obtenu son indépendance il y a à peine trente-cinq ans, d'une région où des grandes problématiques géostratégiques (piraterie, terrorisme) font notre actualité.

C'est aussi une vision de l'UNESCO de demain qui repose sur un engagement fort de Rachad Farah et de son épouse auprès d'ONG dans le domaine de l'éducation, de la culture et de la santé.

Un livre pour comprendre les enjeux et les moyens de changer le monde, et un défi à l'heure de la globalisation où l'émergence d'une société du savoir pour tous est impérative. L'UNESCO doit renouer avec le dessein de ses fondateurs, une organisation qui par l'éducation, la science et la culture rapprocherait et éduquerait les hommes à plus de tolérance, à mieux accepter les différences et le vivre ensemble.