Pour tout savoir sur seize personnalités politiques françaises impliquées dans l'élection présidentielle de 2007 : origines, jeunesse, éducation, débuts, succès, faux pas, petits secrets, ce qu'ils ont dit, ce qu'on a dit d'eux, affaires, etc. ©Electre 2024

Dans un monde idéal conçu par les conseillers en image, Ségolène Royal serait la nouvelle Marianne, Nicolas Sarkozy serait porteur d'une bonne parole: «tout est possible!» Bref, le messie... Quant à Jean-Marie Le Pen, il serait plutôt centriste, François Bayrou, l'homme de la troisième voie, et Olivier Besancenot, un charismatique révolutionnaire...

Mais, pour 16 hommes et femmes politiques parmi les plus en vue, tentons de voir, au-delà des apparences, leur histoire et les récits, connus ou méconnus, anecdotiques ou non, les concernant. D'où viennent-ils?

Quelle enfance ont-ils eue? Comment ont-ils débuté? Quel est le secret de leur succès? Quels sont leurs bons coups, leurs faux pas, leurs petits secrets? Dans quelles affaires judiciaires ont-ils trempé? Qu'a-t-on dit sur eux? En un mot, qui sont-ils réellement, ces hommes et ces femmes qui souhaitent tant nous gouverner?

«Son premier mariage explose brutalement en 1984. Pierrette s'enfuit, Le Pen lui coupe les vivres et lui suggère, à l'occasion d'une interview dans le magazine Playboy, de faire des «ménages» pour subvenir à ses besoins. Elle réclame un droit de réponse et, pour se venger, pose nue dans Playboy vêtue d'un simple tablier de soubrette.»

Ségolène Royal «Lors d'une soirée de l'Ena, elle rencontre François Hollande. Tout semble les opposer, lui, jovial et blagueur, elle, plutôt secrète et hautaine. Elle devient aux yeux du reste de la promo «la femme du chef», car Hollande est le leader des étudiants de gauche.»... «Un jour, Ségolène convoque l'une des reporters les plus en vue de Paris Match: «C'est vrai que vous couchez avec mon homme?"»

Nicolas Sarkozy «Sa principale traversée du désert, il la doit à son soutien à Balladur lors des présidentielles de 95. La campagne est épouvantable. C'est finalement Chirac qui est élu... Comment oublier ces salles de militants RPR hostiles qu'il tentait de reconquérir, durant l'hiver 95, en lançant bravement, de la tribune: «Merci d'avoir invité un traître!» et ne recevant en guise de réponse qu'un concert de sifflets.»