Liant le développement des capacités militaires américaines en matière de guerre biologique aux attaques à l'anthrax contre le Congrès en octobre 2001, l'auteur, rédacteur de la loi anti-terrorisme de 1989 sur les armes biochimiques, donne un nouvel éclairage sur les raisons de ces attaques et l'échec du FBI à résoudre l'affaire. ©Electre 2024

Guerre biologique et terrorisme

Retour sur les attaques terroristes à l'Antrax

« Comme Boyle l'établit clairement, les programmes de guerre biologique sont profondément et fondamentalement dangereux. De tels programmes ne renforcent pas la sécurité : ils apportent à la population un risque nouveau des plus effroyables. »
Jonathan King, professeur de biologie moléculaire au MIT.

Terrifiant

Ce livre traite d'un sujet parfaitement ignoré de la sphère politique et médiatique, et donc du débat public, qui revêt cependant une importance considérable : il explique comment et pourquoi le gouvernement actuel des États-Unis a considérablement développé une accumulation illégale d'armes biologiques. L'expert américain Francis A. Boyle révèle, de la manière la plus claire, comment le nouveau Programme de Défense Biologique et Chimique états-unien, qui se chiffre en milliards de dollars, a été réorienté pour s'accorder avec les projets néo-conservateurs de guerre préventive - cette fois par des moyens de guerre biochimique.

Liant le développement des capacités militaires US en matière de guerre biologique aux attaques à l'anthrax contre le Congrès en octobre 2001 - l'attentat politique le plus manifeste contre le fonctionnement constitutionnel de la démocratie américaine dans l'histoire récente - Boyle jette une lumière nouvelle sur les vraies raisons de ces attaques, le mur du silence médiatique auquel elles se sont heurtées et les raisons pour lesquelles le FBI pourrait ne jamais appréhender les responsables de ce crime politique séminal du 21^e siècle.

Guerre biologique et terrorisme devrait éveiller l'intérêt du public sur ce que signifie pour l'Amérique et le monde, le développement phénoménal de la recherche états-unienne sur la guerre biologique. L'administration Bush est décidée à le poursuivre, sans tenir compte de la nature du danger qu'il représente : une incitation à une course globale aux armements de guerre biologique et l'exposition probable de tous les êtres humains aux accidents futurs comme aux représailles.