L'empire de la liberté

Histoire de la politique extérieure des Etats-Unis, depuis la fin de la Première Guerre mondiale jusqu'à l'opération en ex-Yougoslavie. Etude de leur rôle de leadership mondial depuis la fin de l'URSS. Première partie consacrée à la construction de la nation américaine et aux premières interventions extérieures de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. ©Electre 2025

11 septembre 2001 : attentat contre le World Trade Center.

11 septembre 1973 : le général Pinochet, l'armée chilienne, la CIA et quelques multinationales américaines déclenchent un coup d'Etat pour abattre Salvador Allende et son gouvernement.

L'auteur jette un regard à la fois halluciné et froid, humoristique et féroce sur l'histoire de l'Empire de la Liberté (les Etats-Unis). C'est le regard d'un Latino-Américain habitué, mais pas résigné, à ce que son pays soit l'arrière-cour de la puissance impériale.

C'est aussi le regard d'un cinéaste puisque ce livre a d'abord été un projet de documentaire pour la télévision. Les films produits par Hollywood tournoient dans sa tête quand il décrit l'expansion de l'Empire en évoquant les œuvres de son cinéma qui accompagnent ou dénoncent la formation et l'expansion de ce grand pays devenu le Maître du Monde.

Naissance d'une Nation de David. W. Griffith où les nobles chevaliers du Ku Klux Klan accourent coiffés de leurs blanches cagoules à la rescousse d'un groupe de Blancs menacés par une meurtrière meute de Nègres. Le massacre des Etres Humains dans Little Big Man d'Arthur Penn. La guerre des étoiles de George Lucas qui évoque l'Empire, la Fédération commerciale et le côté obscur de la Force...

L'auteur nous emmène dans un voyage dans le temps et l'espace où nous verrons les Etats-Unis exporter la Liberté d'abord en Amérique puis de par le Monde. Après avoir chassé les méchants d'Amérique, ils ont entrepris de les chercher partout sur la planète et de les écraser en toute bonne conscience.

Ce sont ces méchants morts pour la mauvaise cause qui ont inspiré ce livre. Ces Panaméens enchnoufés par la coke. Ces Serbes acerbes. Ces Saddamites enragés. Pendant que madame Thatcher essuyait une larme devant le spectacle du vieux général Pinochet déchu, nous regardions à la télé ces méchants si horribles et si peu fréquentables qui nous faisaient penser à leurs complices du passé : les Indiens, les Nègres, les Latinos, les singes jaunes, les cocos.