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François Mitterrand et la guerre d'Algérie

Auteur : François Malye

Auteur : Benjamin Stora

Un coup de coeur de Mollat

"J'ai l'honneur, au nom du gouvernement de la République, de demander à l'Assemblée nationale d'abolir la peine de mort en France" déclare Robert Badinter ministre de la justice de François Mitterrand le 30 septembre 1981. Vingt cinq ans plutôt, dans les méandres de la politique algérienne, François Mitterrand alors garde des sceaux fit ordonner l'exécution de quarante-cinq « terroristes » algériens « présumés » coupables.
1981-1957. Comme si ces deux dates étaient liées et comme si François Mitterrand voulait se résoudre à payer sa dette envers le passé.

Les événements de la guerre d'Algérie sont le point d'orgue de l'agonie de la IVe République. C'est dans cette atmosphère de déliquescence de l'appareil d'Etat que François Mitterrand rêve de s'envoler vers les sommets de la République.
Sa volonté d'assouvir son ambition personnelle l'aveuglera-t-il des données fondamentales du problème algérien ?

Recoupant les différents témoignages de l'époque, pesant le pour et le contre des déclarations des protagonistes tant français qu'algériens, Benjamin Stora et François Mayle s'attachent à mettre en lumière la complexité des prises de décisions de celui qui deviendra Président de la République. Au-delà de cet itinéraire « algérien », cet essai mêlant à la fois histoire et mémoire, peut se lire comme un documentaire sur les débuts du conflit franco-algérien.
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Résumé

En s'appuyant sur des documents d'archives et des témoignages (ceux de R. Dumas, G. Halimi entre autres), cet essai revient sur le rôle de François Mitterrand pendant la guerre d'Algérie, notamment à partir de février 1956 où il devient ministre de la justice. ©Electre 2024

Une enquête passionnante sur le dernier tabou du mitterrandisme

1er novembre 1954, l'Algérie s'embrase. En tant que ministre de l'Intérieur, François Mitterrand se retrouve au coeur de la tourmente. Pas question pour lui, ni d'ailleurs pour la majeure partie de la classe politique, d'envisager l'indépendance de ces départements français. Il tente en revanche d'imposer des réformes sociales. Devenu ministre de la Justice du gouvernement socialiste de Guy Mollet, il reste un homme d'ordre, fidèle à la politique répressive qui s'installe. La guillotine en devient une des armes. Quand François Mitterrand quitte la place Vendôme à la fin du mois de mai 1957, quarante-cinq condamnés à mort ont été guillotinés en seize mois.

Comment celui qui, vingt-cinq ans plus tard, abolira la peine de mort peut-il accepter l'exécution des militants algériens ?

Comment expliquer le silence autour de cet épisode noir de la carrière du futur président de la République ?

Ce livre montre que François Mitterrand n'a pas été au rendez-vous de la décolonisation algérienne. Nourri de documents et de témoignages inédits, il est le fruit d'un long et méticuleux travail mené par un journaliste et un historien.

Évoquant cette période plusieurs décennies plus tard, le président fera cet aveu : « J'ai commis au moins une faute dans ma vie, celle-là. »

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Fiche Technique

Paru le : 13/10/2010

Thématique : Histoire de France - Généralités

Auteur(s) : Auteur : François Malye Auteur : Benjamin Stora

Éditeur(s) : Calmann-Lévy

Collection(s) : Non précisé.

Série(s) : Non précisé.

ISBN : 978-2-7021-4080-2

EAN13 : 9782702140802

Reliure : Broché

Pages : 302

Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm


Épaisseur: 2.5 cm

Poids: 374 g