Montre que les Africains ont la capacité de trouver en eux-mêmes des solutions à leurs problèmes sociaux et économiques. Propose des solutions de lutte contre la pauvreté et contre la famine, comme la revalorisation du travail par une meilleure formation professionnelle, la formation de blocs de développement, la priorité donnée à l'éducation et à la création d'une nouvelle classe d'entrepreneurs. ©Electre 2024

J'ai une passion : vivre dans une Afrique digne. L'Afrique doit cesser d'être seulement un continent d'avenir pour devenir un continent du présent et de l'avenir. Pour cela, il faut :

• Que ses fils et filles reprennent confiance en eux ;
• Qu'ils se débarrassent de leurs complexes ;
• Qu'ils prennent conscience de l'urgence de réfléchir ;
• Qu'ils redonnent confiance aux pauvres afin d'éviter que l'aide et la charité ne se transforment en une prison perpétuelle.

Mais le combat le plus rude sera d'imposer le travail comme un plaisir. Est-ce impossible ? Ma conviction est que c'est nécessaire et possible. A condition, bien entendu, que les Africains se réveillent. Il est temps.

Le Dr Paul Fokam, qui préside un groupe bancaire et d'assurance s'est orienté en tant que chercheur vers la microfinance qui lui semble la plus appropriée pour lutter contre la pauvreté et initier une croissance durable des économies en développement en général et africaines en particulier. Parmi ses publications, les titres parlent : La banque africaine face au défi du XXI^e siècle : La stratégie de développement des microbanques, atteindre les pauvres de manière durable et efficace.

Cet ouvrage-ci est le fruit d'un voyage d'étude à travers le continent africain qui a conduit l'auteur en République Démocratique du Congo, au Nigéria, au Burundi, en Côte d'Ivoire, au Mali, en Zambie, en Afrique du Sud, au Kénya, en Guinée Equatoriale, en Angola, au Sénégal et en Tunisie.

Il en est revenu avec la conviction que l'Africain a la capacité de trouver en lui-même des solutions à ses problèmes. Mais ceux-ci sont graves : plus le reste du monde s'enrichit, plus l'Afrique s'appauvrit. Avec 700 millions d'habitants, l'Afrique reste le continent le moins peuplé de la planète. C'est celui où la famine est la plus sévère et où le déclin du revenu par habitant continue.

L'auteur sonne le réveil africain et préconise la mise en oeuvre de quatre priorités : la revalorisation du travail par une meilleure formation et une augmentation des heures travaillées, la formation de blocs de développement, un accent fort donné à l'éducation et la création d'une nouvelle classe d'entrepreneurs.