en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Etudie, chez les philosophes allemands, le rapport entre religion et histoire. Les Temps modernes sont-ils sortis du religieux, dans le sens où le monde occidental se serait affranchi de la religion ou sont-ils simplement un prolongement du religieux, une adaptation des concepts et valeurs religieux ? ©Electre 2024
L'un des traits communément cités comme distinctifs des Temps Modernes est la «sécularisation». Or ce concept, que la pensée allemande, de Hegel à Weber, a constitué en instrument majeur d'interprétation de l'histoire occidentale, est marqué par une profonde ambivalence : s'il peut recouvrir l'idée d'un déclin du religieux comme «secteur dominant» de la vie sociale, il peut aussi bien viser un mouvement de transformation ou de «transfert» de schèmes, de valeurs ou de concepts religieux ou théologiques au plan «mondain». Selon la perspective adoptée, la physionomie des Temps Modernes s'en trouve changée : la prétention à fournir à la pensée et à l'action des fondements neufs et rationnels n'est-elle pas compromise, s'il s'avère que le contenu essentiel des représentations modernes n'est rien d'autre qu'un ensemble d'héritages judéo-chrétiens sécularisés ?
En mettant au jour la fonction polémique cachée de cette catégorie de la sécularisation, Hans Blumenberg a provoqué dans la pensée contemporaine une vaste discussion. Ainsi, faut-il croire (avec Karl Löwith) que les philosophies de l'Histoire occidentales, et jusqu'à l'idée de Progrès, ne sont que des avatars de «l'Histoire sacrée» judéo-chrétienne ? Doit-on admettre, suivant la «théologie politique» de Carl Schmitt, que les concepts-clés de la théorie moderne de l'Etat ne seraient que des concepts théologiques sécularisés ? Comment faire la part des héritages dans les Temps Modernes, en refusant ainsi l'image mythique d'un «commencement absolu», sans pour autant nier les ruptures historiques et sans délégitimer le projet d'émancipation ?
Paru le : 16/09/2002
Thématique : Textes des Philosophes
Auteur(s) : Auteur : Jean-Claude Monod
Éditeur(s) :
Vrin
Collection(s) : Problèmes et controverses
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782711615674
Reliure : Broché
Pages : 317
Hauteur: 14.0 cm / Largeur 22.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 450 g