Quatrième de couverture
Rabbin mais aussi philologue classique, familier aussi bien du Talmud que d'Eschyle et de Sophocle, Léo Baeck a donné du judaïsme une présentation à la fois érudite et vivante, libérale et authentiquement traditionnelle.
La vie et l'oeuvre de cet homme d'exception sont intimement liées à notre histoire récente : il a connu l'Allemagne impériale de Guillaume II, la République de Weimar et le régime national-socialiste d'Hitler qui le fit déporter à Theresienstadt. Avant de mourir en novembre 1956, il revint en République Fédérale d'Allemagne.
Cette biographie, la première en langue française, permet au lecteur de suivre pas à pas la vie d'un homme qui fut le « reconstructeur » majeur d'un judaïsme européen devenu exsangue à la suite de la Shoah.
Mais Léo Baeck n'est pas seulement l'homme du passé et du souvenir, c'est aussi le porte-parole du mouvement juif libéral tant en Europe qu'aux États-Unis. Il fut l'élément moteur d'une certaine renaissance.
Au camp de concentration de Theresienstadt, Léo Baeck a offert à ses compagnons d'infortune au moins une grande conférence par mois, sur les sujets les plus divers.
L'oeuvre de Baeck déroule toute l'histoire intellectuelle du peuple juif, depuis les origines jusqu'au milieu du XXe siècle. Héritier à la fois de la tradition biblico-talmudique et de la philosophie idéaliste allemande, il insiste particulièrement sur la vocation historique - et donc, nécessairement universaliste - du peuple juif.
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