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Charis, n° 2

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Résumé

Au sommaire notamment : La symbolique des sirènes (L. Charbonneau-Lassay) ; Les mystères d'Eleusis (P. Regina) ; Une analyse oubliée du millénarisme de G. Postel (F. Secret). ©Electre 2024

Les ornemanistes chrétiens s'emparèrent de très bonne heure de la Sirène emblématique des païens, comme en témoigne la scène complète d'Ulysse et des Sirènes peinte plusieurs fois aux Catacombes de Rome (que signale R. Garucci). Sa symbolique fut reprise à l'épanouissement de l'art roman : la Sirène était alors l'emblème de la séduction qui entraîne les âmes à leur perte « en les tirant, selon la forte expression de saint Augustin, par leur robe de chair ». Charbonneau-Lassay élargit cependant cette interprétation, en puisant dans la tradition ascétique et mystique, ainsi que dans les « Bestiaires » et les « Physiologues » du Moyen Age : trois représentations-type de la Sirène seraient la figure de la triple corruption de l'esprit, du coeur et des sens.

P. Regina soulève un coin du voile qui couvrirait depuis toujours les Mystères éleusiniens, référence « classique » de nombreuses théories sur l'initiation. Mais ce qu'on trouve dans cette étude rigoureuse, ne laissant nulle place à l'arbitraire dont elle fait un sévère procès, c'est la constatation authentiquement révolutionnaire de l'origine de ces Mystères si vénérés depuis l'Antiquité. Sur le plan mythologique, la révolte subversive d'une déesse, pourtant olympienne, mettant en danger l'ordre cosmique établi par le roi des dieux, et, simultanément, sur le plan historique, les réformes de Pisistrate et de Clisthène qui détruisirent l'ordre traditionnel aussi bien religieux que politique et qui imposèrent de droit l'initiation éleusinienne à tout citoyen d'Athènes, ne fût-ce que par procuration.

La lumière jetée par François Secret, avec force documents, sur la façon singulière qu'avait Agrippa de compiler ses ouvrages célèbres, bouleversera fort probablement les certitudes des chercheurs qui, suivant une longue tradition, tenaient ou tiennent le mage de Nettesheim pour une autorité incontestée et un auteur original.

Thomas Molnar étudie, sans céder à de faciles suggestions, un sujet qui a fait couler des flots d'encre, surtout dans les dernières décennies, et a été souvent honni : la modernité. Loin de dater de la Renaissance, qui fut par plusieurs aspects antimoderne, elle est déjà décelable dans un courant qui va de Guillaume d'Ockham à Nicolas de Cues, dont les reflexions bénéficièrent de la révolution nominaliste.

Dans la Revue des revues d'antan, est passée au crible La Voie, la revue de Matgioi et de Champrenaud. Outre leurs propres écrits et ceux de Barlet et de Warrain, ce périodique accueillit les contributions d'occultistes de tout acabit - alchimistes-spagyristes, théosophes, spirites, phalanstériens, soi-disant catholiques, orientaux authentiques (quant à leur origine) -, mais surtout de néo-gnostiques de toutes nuances, si bien que La Voie est à considérer comme l'organe, à l'époque, de l'Eglise Gnostique. C'est donc un complément indispensable à l'étude que René Le Forestier consacra à celle-ci.

Fiche Technique

Paru le : 02/01/1990

Thématique : Esotérisme et philosophies occultes - Généralités

Auteur(s) : Non précisé.

Éditeur(s) : Archè
Edidit

Collection(s) : Non précisé.

Série(s) : Non précisé.

ISBN : Non précisé.

EAN13 : 9788872521519

Reliure : Broché

Pages : 317

Hauteur: 25.0 cm / Largeur 18.0 cm


Épaisseur: 1.8 cm

Poids: 560 g