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Plusieurs dizaines de milliers d'enfants sont nés des relations de femmes allemandes avec des prisonniers de guerre et des travailleurs français pendant la Seconde Guerre mondiale. L'auteur a enquêté sur cette page de l'histoire et les traumatismes qu'elle a occasionnés, à partir d'archives inédites de la Gestapo et de témoignages et l'évoque en même temps que la vie des civils sous le IIIe Reich. ©Electre 2025
Combien de prisonniers et de requis du travail français, pris au piège de l'amour, furent expédiés en camp de concentration tandis que les femmes allemandes, coupables d'avoir avec eux «souillé la race», moururent à Ravensbrück ?
La France a fourni au IIIe Reich, avec la Russie et la Pologne, le plus gros contingent de travailleurs. Contraints et forcés par les lois de Vichy imposées par l'occupant, près de deux millions de prisonniers de guerre français - les KG - et un million de requis du travail - les STO - ont travaillé dans les usines, les ateliers et les fermes du Grand Reich. Dès 1940, la Gestapo promulgua un décret selon lequel «les prisonniers de guerre français pris à des relations sexuelles avec des jeunes femmes allemandes devaient être punis de mort, de même que les prisonniers polonais». Les peines qui furent infligées aux KG ou aux STO équivalaient souvent à la mort. Les femmes allemandes prises en faute suite à des dénonciations et des commérages subirent des interrogatoires musclés. Parfois tondues et exhibées dans les rues sous l'oeil vigilant de la Gestapo, elles finirent souvent leurs jours en camp de concentration. Même si certaines mères parvinrent à fuir ou à se cacher avec leur bébé, la majorité des enfants de ces couples infortunés furent voués à l'éducation nationale-socialiste s'ils avaient l'air «aryen», ou discrètement éliminés. Beaucoup de jeunes requis du travail et de prisonniers français, coupés de leur patrie, astreints à des travaux épuisants et souvent dangereux ont malgré tout trouvé le reconfort auprès de femmes du pays ennemi. Leurs amours furent une autre façon de dire «non» à Hitler.
Aujourd'hui, des milliers d'enfants et de petits-enfants d'anciens KG et STO vivent en Allemagne et, pour un petit nombre, en France. Comme pour son précédent livre, Enfants maudits, consacré aux enfants nés de liaisons clandestines entre de jeunes appelés de la Wehrmacht et des femmes françaises, Jean-Paul Picaper donne ici la parole à ces enfants d'outre-Rhin. Le Crime d'aimer raconte leur calvaire dans l'univers démentiel de la dictature hitlérienne : des tragédies, quelques petits bonheurs, mais surtout des vies dévastées. Au regard des centaines de dossiers et d'archives inédites du IIIe Reich qu'il a étudiés, l'auteur nous fait découvrir des aventures humaines bouleversantes qui balisent les lourdes pages de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.
Paru le : 21/04/2005
Thématique : Histoire du monde - Généralités
Auteur(s) : Auteur : Jean-Paul Picaper
Éditeur(s) :
Ed. des Syrtes
Collection(s) : Histoire et document
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782845451094
Reliure : Broché
Pages : 381
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 2.8 cm
Poids: 510 g