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D. Perchine, directeur de la Banque nationale mongole en 1915, raconte les événements auxquels il a assisté : la chute du régime tsariste en 1917, la fin de l'autonomie mongole en 1919, l'épopée antibolchevique du baron Ungern-Sternberg, la naissance d'un parti bolchevique mongol et l'installation en 1921 d'un gouvernement communiste inféodé à Moscou. ©Electre 2025
«Quelqu'un de Kobdo raconta à l'auteur qu'Ungern vivait alors en solitaire et ne sympathisait avec personne ; cependant, parfois, sans raison aucune, la nuit "il rassemblait soudain ses cosaques, traversait au galop la ville tout en poussant des hululements et fonçait vers la steppe comme pour chasser le loup. C'était incompréhensible. Ensuite il rentrait, s'enfermait et restait seul. Mais grâce à Dieu, il ne buvait pas. N'aimant pas parler, il était toujours silencieux. C'était comme si quelque chose lui faisait défaut". C'est ainsi, cela me revient à l'esprit à présent, qu'un certain Kriajev de Kobdo me parla d'Ungern. Plus tard, d'autres habitants de Kobdo apprirent à l'auteur qu'en 1914, dès la déclaration de guerre, le baron avait aussitôt rejoint le front et avait reçu pour sa vaillance l'ordre de Saint-Georges.
Quelque chose du Moyen Âge émanait du baron. Un atavisme légué par ses lointains ancêtres, les Chevaliers Porte-Glaive, s'exprimait en lui : comme eux, il avait le goût du combat et peut-être partageait-il avec eux une foi similaire dans le surnaturel, dans l'au-delà... Car Ungern était superstitieux. Même durant les campagnes militaires, il était accompagné de lamas sorciers et de devins. Beaucoup profitaient de ce point faible ; parmi eux, on a parlé d'un certain Ossendowski, auteur d'un livre intitulé Fable avec personnages ou Hommes, dieux et bêtes.»
Dmitri Perchine
«Le témoignage de Dmitri Perchine est précieux. Non que cet antibolchevique convaincu ait fait preuve d'impartialité dans ses mémoires, ni tout su des informations dont disposait l'état-major d'Ungern, ni encore tout saisi des événements survenus en pays mongol entre 1920 et 1921. Mais par son jugement mesuré, son souci de noter de façon précise les rumeurs entendues (toujours signalées comme telles) et les faits dont lui-même fut le témoin oculaire, Perchine rend compte de la personnalité et de la brève carrière du général Roman von Ungern-Sternberg sous un angle moins exalté que celui auquel on est habitué.»
Dany Savelli
Paru le : 30/11/2010
Thématique : Autres biographies Autres pays d'Asie orientale
Auteur(s) : Auteur : Dmitri Perchine
Éditeur(s) :
la Lanterne magique
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Traducteur : Dany Savelli
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-916180-10-6
EAN13 : 9782916180106
Reliure : Broché
Pages : 219
Hauteur: 19.0 cm / Largeur 13.0 cm
Poids: 250 g