Depuis son émergence comme science au début du XIXe siècle, l'archéologie a été utilisée au service de constructions identitaires locales, nationales, coloniales, voire "raciales". Ces interventions montrent les risques d'instrumentalisation de la discipline et engagent le chercheur et l'étudiant à se prémunir de toute exploitation excessive ou abusive de leurs résultats. ©Electre 2024
L'archéologie, instrument du politique ?
L'Europe était-elle déjà dessinée dès la préhistoire ?
Les nations allemande, espagnole, française, sont-elles des mythes construits afin d'occulter la réalité d'un peuple celtique antérieur anéanti ? Les Celtes ne sont-ils pas eux-mêmes une fiction ? L'archéologie ne prouverait-elle pas l'antériorité de telle ou telle culture ? de telle ou telle ethnie ?...
Depuis son émergence comme science au début du XIXe siècle, l'archéologie a été utilisée, et parfois s'est elle-même dévoyée, au service de constructions identitaires locales, régionales, nationales, coloniales, voire « raciales ».
La rencontre de Luxembourg a donné des exemples variés de ces situations où l'archéologue, comme l'historien, doit réaffirmer la primauté de la rigueur scientifique sur les visées idéologiques.
Paru le : 22/11/2006
Thématique : Préhistoire
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Canopé-CRDP de l'académie de Dijon
Bibracte
Collection(s) : Documents, actes et rapports pour l'éducation
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-86621-380-0
EAN13 : 9782866213800
Reliure : Broché
Pages : 171
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Poids: 0 g
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