Ile d'Ouessant. Après la mort de son mari, une femme ose ouvrir le carnet d'Astrid, sa belle-mère. Elle y découvre un terrible secret de famille, un chemin de souffrances en lien avec les origines de celle-ci. ©Electre 2025

Avec ce récit, Claude Sylvie Ulrik nous offre une oeuvre singulière. L'histoire d'une femme qui, à la mort de son mari, ose ouvrir le carnet d'Astrid, la mère de ce dernier. Un secret de famille va apparaître, terrible. L'auteur va, par son écriture, cheminer auprès d'Astrid et l'accompagner dans son chemin de souffrances et de découvertes de ses origines.

Le livre envoûte au fur et à mesure du récit car la narratrice y devient partie prenante jusqu'à entremêler sa voix avec celle d'Astrid. En ce sens ce livre est maquant car c'est aussi l'histoire de la narratrice en quête d'elle-même ou d'une part plus secrète, du domaine de l'inconscient. Plus encore c'est peut-être l'écriture en recherche permanente avec ses accès à la fois de profondeur et de simplicité qui fait écho en nous jusqu'à interroger notre propre mémoire.

L'île d'Ouessant, qui vit au gré des vents et de la mer, a toujours su garder le secret d'Astrid jusqu'à la fin, très émouvante.

Des voix écrites se mêlent dans un entrecroisement qui ressemble à un cheminement, un côte à côte « femme » où passé et présent sont saisis dans un même temps : celui de l'intime. Les histoires ricochent, les voix en miroir se font écho. Il y a dans ces voix comme une réparation de la vie entière. Comme une invitation à la vie entière. Après, avec, la traversée des abîmes.
Frédérique De Carvalho - Auteur Poète

Une écriture audacieuse, qui mêle poésie et fiction et qui rend compte pas à pas de la confusion et des démarches dans le labyrinthe des mémoires.
Ballade pour tous... Le temps s'est emmêlé, passants, passeurs, passages, le texte nous plonge dans le « méli-mélo » d'une généalogie imaginaire à l'arbre torturé, aux branches repliées.
Corinne Nouvel - Lectrice

Écrire et transmettre. Un livre bouleversant et criant.
Céline Verhalle - Lectrice

Toujours revient ce chaud besoin de solitude où l'esprit gambadeur se faufile dans le creux des aimés.

La rampe rouge ou l'écriture pour accoster.