La vie du port du début du XXe siècle à la fin du règne des conserveries, une période marquée par des disettes, la lutte contre la politique économique des usiniers, le débat sur l'utilisation de différents types de filets, la fin de la chaloupe sardinière. ©Electre 2025
Quand la mer délivre ses largesses, c'est du bonheur plein le bateau
Mais il n'est poisson sans ses arrêtes, et disettes et abondances se suivirent pendant toute la première moitié du XXe siècle. Les crises de la sardine devinrent de plus en plus importantes au fur et à mesure de l'expansion du port
Des clans se créèrent dans la profession de marin, opposant les adeptes majoritaires du filet droit des aïeux aux ardents défenseurs du filet tournant de Saint-Guénolé, l'engin de progrès. « Ni dans ce cas, ni dans un autre, il serait sage de faire le bien des gens malgré eux », se chuchotaient en coulisses les politiciens.
Le marin ne comprit pas toujours la logique de l'usinier, qu'il contesta. Le pêcheur d'autrefois, content et discipliné, passa aux dires du préfet du Finistère en 1913, « des mains des prêtres dans celles des socialistes ». Les marins de Penmarc'h ne s'associèrent que très rarement aux luttes des autres ports. Les rancunes sont parfois tenaces.
Passèrent les guerres mondiales, la grande crise économique de 1929, avant que ne se présentent les marchés concurrentiels et la consommation de masse.
Nous nous attacherons à constater comment le peuple de Penmarc'h surmonta les épreuves . L'espoir des jours meilleurs est un baume puissant.
De la lutte quotidienne ressort une dignité qui commande le respect.
Paru le : 15/11/2012
Thématique : Histoire des régions de France
Auteur(s) : Auteur : Gilles Le Guen
Éditeur(s) :
Palantines
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Penmarc'h : qui se souvient des hommes ?
ISBN : 978-2-35678-077-5
EAN13 : 9782356780775
Reliure : Relié sous jaquette
Pages : 223
Hauteur: 28.0 cm / Largeur 23.0 cm
Poids: 0 g
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