en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Cette étude, issue des actes d'un colloque du Centre de recherche sur les images et leur relations (CRIR), consacré à l'ombre de l'image, en mai 2002, analyse le rôle de l'ombre dans les arts : photographie, cinéma, peinture, théâtre... Avec une interview du cinéaste Alexandre Sokurov donnée à G. Nivat. ©Electre 2025
Toute image a-t-elle vraiment une ombre ? À moins que l'ombre, peinte ou sonore, ne produise une image. Bref, qui, de l'image ou de l'ombre, l'emporte ? Ajoutons à cela les multiples clins d'oeil, les repentirs iconologiques, les astuces inhérentes au monde du spectaculaire, les présences d'absence habiles à hanter toute oeuvre, qu'elle relève de la littérature, de la peinture, de la photographie, du théâtre, ou du cinéma, voire de la psychanalyse. Bref, reprises, transpositions, falsifications, recréations ou, changeons de registre : épure, conquête de l'authentique, les manifestations de l'art ont maille à partir avec l'ombreux qui vite devient tantôt ombrageux, tantôt ombrant ! De même les arts de l'empreinte, depuis l'origine du dessin jusqu'à l'horreur d'Hiroshima et ses fulgurances lumineuses susceptibles d'éliminer l'image comme l'ombre, sont-ils toujours en étroite relation avec la mort et l'ineffable ? Mais l'infigurable, trace de l'inhumain, ne peut-il aussi se transformer en trop de visible ? Voir s'accompagnerait alors de quelque hystérie, capable de retentir sur la part de l'ombre liée à toute figure, sauf celle du vampire, et de faire des marges, des blancs, des silences autant de fragiles demeures, inséparables cependant de la représentation. Donner à voir implique ainsi sûrement un intime partage avec quelque secrète dispense des ombres. C'est ce que l'oeuvre du cinéaste Alexandre Sokurov, si familier du langage pictural, confirme, au cours d'un hommage, à sept voix, rendu à son film Élégie de la traversée (2001). Le jeu énigmatique des ombres, spécifique de sa «touche» comme d'un certain traitement de la mélancolie, valorise tantôt le documentaire dans la fiction, tantôt le rêve dans la sèche réalité. La nostalgie, évocatrice de tant d'images, libère, là aussi, des ramifications propres à stimuler un nouvel art de créer, et peut-être même de penser les ombres.
Paru le : 15/01/2003
Thématique : Généralités Histoire de lArt
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Champ Vallon
Collection(s) : L'Or d'Atalante
Contributeur(s) : Directeur de publication : Murielle Gagnebin
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782876733640
Reliure : Broché
Pages : 402
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 2.8 cm
Poids: 584 g