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L'auteur se livre à une offensive contre le baroque et ses conséquences sur l'étude, l'écoute et la pratique de la musique. Il montre que des compositeurs associés à ce courant (Bach, Rameau, Haendel, Purcell, Monteverdi, etc.) peuvent en fait être décrits comme les premiers classiques, et explique en quoi le rejet du baroque est impératif pour entretenir la faculté de l'oreille absolue. ©Electre 2025
Musique baroque, style baroque, compositeurs baroques, instruments baroques, opéras baroques, festivals baroques, danse baroque, chant baroque, depuis presque un demi-siècle le baroque est partout, règne partout. Il a envahi le monde de la musique et s'est immiscé sur la scène culturelle. Par un funeste pataquès esthétique le baroque, cette décadence, et devenu critère de perfection. Il est même enseigné, totale ineptie.
Gérard Zwang fut parmi les tout premiers rebelles au rouleau compresseur baroque. Articles, conférences, ouvrages de musicologie, il s'efforce, depuis quarante ans, de démontrer l'outrecuidance, la voracité et la nocivité de cette « révolution baroque ». Il prouve aisément qu'on profère un non-sens, voire une injure, en traitant de baroques Bach, Rameau, Haendel, Purcell, Monteverdi, Scarlatti, Vivaldi - entre autres. Ils ont créé les formes - opéra, oratorio, concerto, sonate, etc. - et le langage à l'origine du plus pur et du plus représentatif classicisme musical de notre culture. Ces génies créateurs sont les Premiers classiques, le pain quotidien du mélomane occidental. Confisquer leur musique pour la « baroquiser » est à la fois une absurdité esthétique et une odieuse mauvaise action. Tous arguments réunis Gérard Zwang a ici écrit son « J'accuse ».
La réaction de rejet du baroque par Gérard Zwang, outre sa dévotion passionnée au classicisme, a été motivée par son oreille absolue. Cette faculté si précieuse qui permet de reconnaître et nommer les notes de musique sans repère préalable. Les divagations diapasoniques l'agressent cruellement. Basée sur une prédisposition génétique, l'éclosion de l'oreille absolue nécessite de vivre dans une atmosphère musicale dont le diapason demeure constant. Sous prétexte d'un authenticité chimérique et spécieuse, les caciques du baroquisme, bravant effrontément les accords internationaux auxquels la France a adhéré pour fixer le diapason à 440 Öhertz le la 3, vont entraver, par l'omniprésence de leurs diapasons aberrants (415, 430, 392) le développement de l'oreille absolue chez les jeunes humains. En quelques générations, ces malfaisants auront assassiné l'oreille absolue.
Paru le : 16/06/2014
Thématique : Pratique instrumentale
Auteur(s) : Auteur : Gérard Zwang
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-343-03613-7
EAN13 : 9782343036137
Reliure : Broché
Pages : 222
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 290 g