Photographies de personnes proches de J. Sturges, mères et filles, amis et enfants, nus ou habillés, sur des plages nudistes du Sud de la France, en Californie du Nord, ou dans la station balnéaire de Block Island. ©Electre 2024

Dans ses photographies, Jock Sturges fait figurer des êtres qui lui sont chers : des mères et des filles, des amis et des enfants. Face à l'objectif de sa chambre photographique 20 x 25, ces personnages révèlent non seulement les rapports qui les lient entre eux, mais aussi la relation de leur être intérieur avec le monde en général. Ces images dont la magie tient dans les détails sont nées d'une collaboration fondée sur la confiance et l'admiration réciproques entre l'artiste et ses sujets. Le texte de Jayne Anne Phillips éclaire l'œuvre de Sturges et explore la sensualité et la complexité infinies du lien qui unit une mère et son enfant.

C'est avec une égale aisance que Jock Sturges photographie tous ses sujets quel que soit le lieu où il se trouve : sur les plages naturistes du Sud de la France, dans des communes de Californie du Nord ou à Block Island, une riche station balnéaire de la côte Est des Etats-Unis. Ce sont souvent des familles avec lesquelles il a forgé des liens étroits et qu'il a photographiées comme elles étaient, nues ou habillées. L'iconographie retenue est celle de l'affection familiale. Chaque été, Sturges revient voir les amis dont il a capturé la grâce naturelle, la cordialité et la beauté avec tant de lyrisme. Il photographie actuellement des garçons et des filles dont les parents lui ont servi de sujets quand ils étaient eux-mêmes enfants.

En 1990, le Federal Bureau of Investigation a fait une perquisition dans l'atelier de Jock Sturges à San Francisco et a saisi ses photos, en l'accusant de contrevenir à la loi sur la pornographie enfantine. Des citoyens, des artistes et des journalistes ont manifesté leur colère. Avec Le dernier jour de l'été, Aperture souhaite rendre à la vision gracieuse et humaine de Jock Sturges toute la dignité et tout le respect qu'elle mérite.

Dans ses photographies, Jock Sturges fait figurer des êtres qui lui sont chers : des mères et des filles, des amis et des enfants. En 1990, le Federal Bureau of Investigation a fait une perquisition dans l'atelier de Jock Sturges à San Francisco et a saisi ses photos, en l'accusant de contrevenir à la loi sur la pornographie enfantine. Des citoyens, des artistes et des journalistes ont manifesté leur colère. Avec Le dernier jour de l'été, Aperture souhaite rendre à la vision gracieuse et humaine de Jock Sturges toute la dignité et tout le respect qu'elle mérite.

«Voici un ensemble de photographies d'une beauté et d'un intérêt remarquables, l'expression d'une innocence qui n'est pas corrompue par le savoir».

Eric Fischl

«Les épreuves argentiques à la gélatine offrent une profusion de textures parmi lesquelles se trouvent le sable, la chair, les tissus, l'eau des bassins à marées basses et de petites vagues (...) Magnifiquement tirées, expressives grâce à leurs variations de lumière et de tonalités joyeuses (...) La principale qualité de l'œuvre de Sturges est son aspect naturel, sa douce attention envers les plaisirs que la vie a à offrir».

Kelly Wise, The Boston Globe