Orson Welles a consacré trois de ses plus grands films à la narration d'une procédure judiciaire : La Dame de Shanghaï, La Soif du mal et Le Procès. Mais comment établir la vérité ? Au nom de quelle loi ? Servie par quelle justice ? Le faux est une dérobade devant la loi, mais il obéit à une régle, il est protecteur de la liberté individuelle. ©Electre 2025

Quatrième de couverture

«Paradoxe est le nom que les sots donnent à la vérité».

Orson Welles aurait pu faire sienne cette maxime, lui qui a consacré trois de ses plus grands films à la narration d'une procédure judiciaire : le procès piège de La Dame de Shangaï, le processus d'enquête intestine de La Soif du mal, l'instruction anonyme du Procès. Mais comment établir la vérité ? Au nom de quelle loi ? Servie par quelle justice ? Sous ses masques nombreux, tour à tour enfant prodige, bouffon shakespearien, Orson Welles se garde bien d'apporter des réponses définitives. Seule certitude : toute enquête est ambivalente, car elle masque, par son échec final, ce qui doit être préservé. Chez Welles, le faux est sans doute une dérobade devant la loi. Mais ce faux obéit à une règle : il remplit un office salvateur, protecteur de la liberté individuelle. Et ce salut par le mensonge est empreint de panache puisqu'il va de pair avec la mort :

Contenus Mollat en relation

Dossiers

Chargement...

Fiche Technique

Paru le : 13/03/1997

Thématique : Histoire du cinéma

Auteur(s) : Auteur : Johan-Frédérik Hel-Guedj

Éditeur(s) : Michalon

Collection(s) : Le bien commun

Série(s) : Non précisé.

ISBN : Non précisé.

EAN13 : 9782841860562

Reliure : Broché

Pages : 120

Hauteur: 19.0 cm / Largeur 12.0 cm

Épaisseur: 1.1 cm

Poids: 120 g